Chapitre 1. Libérer l'innovation des entreprises
Chapitre 1. Libérer l'innovation des entreprises
- 2012.
63
RésuméCe chapitre se penche sur la manière de renforcer l’innovation dans les entreprises canadiennes afin de stimuler la productivité de la main-d’œuvre et la croissance de la production. De nombreuses conditions-cadres canadiennes sont très propices à la prise de risques et à l’innovation dans les entreprises : stabilité macroéconomique, ouverture sur l’extérieur, solidité du capital humain, faible imposition des bénéfices des sociétés, rareté des obstacles à l’entrée des entreprises sur le marché, flexibilité des marchés du travail. Ces conditions-cadres peuvent toutefois s’améliorer encore grâce à une diminution des barrières extérieures et interprovinciales dans les secteurs des réseaux et des services professionnels, à une plus grande efficience des marchés financiers, à de moindres distorsions de l’imposition du capital et à une meilleure protection des brevets. Un deuxième axe pourrait consister à s’assurer que les incitations découlant des subventions de la puissance publique ciblent bien les carences effectives du marché. Il se peut que le très fort soutien à la R-D des entreprises représenté par le crédit d’impôt fédéral pour la RS&DE (recherche scientifique et développement expérimental) et par ses compléments provinciaux entame le désir de croissance des petites entreprises ; peut-être donc faudrait-il redessiner ces aides. La kyrielle de petits programmes fragmentaires de subventionnement visant principalement les PME devrait être rationalisée pour améliorer la coopération entre le milieu universitaire et le monde de l’entreprise. Il faudrait réduire la trop grande place des fonds publics dans le capital-risque, car il se peut qu’elle évince des financements privés plus productifs. Un dernier axe devrait, par des actions cherchant à combler les lacunes de formation, de tutorat et d’enseignement, privilégier la stimulation des compétences de l’encadrement et du personnel qui s’appliquent à toutes les formes d’innovation.
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RésuméCe chapitre se penche sur la manière de renforcer l’innovation dans les entreprises canadiennes afin de stimuler la productivité de la main-d’œuvre et la croissance de la production. De nombreuses conditions-cadres canadiennes sont très propices à la prise de risques et à l’innovation dans les entreprises : stabilité macroéconomique, ouverture sur l’extérieur, solidité du capital humain, faible imposition des bénéfices des sociétés, rareté des obstacles à l’entrée des entreprises sur le marché, flexibilité des marchés du travail. Ces conditions-cadres peuvent toutefois s’améliorer encore grâce à une diminution des barrières extérieures et interprovinciales dans les secteurs des réseaux et des services professionnels, à une plus grande efficience des marchés financiers, à de moindres distorsions de l’imposition du capital et à une meilleure protection des brevets. Un deuxième axe pourrait consister à s’assurer que les incitations découlant des subventions de la puissance publique ciblent bien les carences effectives du marché. Il se peut que le très fort soutien à la R-D des entreprises représenté par le crédit d’impôt fédéral pour la RS&DE (recherche scientifique et développement expérimental) et par ses compléments provinciaux entame le désir de croissance des petites entreprises ; peut-être donc faudrait-il redessiner ces aides. La kyrielle de petits programmes fragmentaires de subventionnement visant principalement les PME devrait être rationalisée pour améliorer la coopération entre le milieu universitaire et le monde de l’entreprise. Il faudrait réduire la trop grande place des fonds publics dans le capital-risque, car il se peut qu’elle évince des financements privés plus productifs. Un dernier axe devrait, par des actions cherchant à combler les lacunes de formation, de tutorat et d’enseignement, privilégier la stimulation des compétences de l’encadrement et du personnel qui s’appliquent à toutes les formes d’innovation.
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