Le présent pas simple
Gendarme, Laurence
Le présent pas simple - 2022.
83
Savoir. Ce verbe prend de multiples sens lorsqu’il est amené dans la clinique de l’enfant adopté. Tant par les enfants, les parents mais aussi par les soignants.Lors des consultations au sein du service adoption nous observons régulièrement une déstabilisation psychique devant les contraintes des apprentissages chez l’enfant adopté.Qu’elles vont être les conséquences sur ces derniers quand la transmission est inhibée, quand le secret domine et qu’on ne sait pas tout de sa propre histoire ? Pourquoi certains enfants adoptés sont-ils empêchés d’apprendre ? Ne pas apprendre est-ce ne pas savoir ? Et quelle est la place du désir d’apprendre et du désir de savoir ? The verb “to know” takes on multiple meanings when it is used in clinical work with adopted children, both for the children and parents as well as for the carers. During consultations in an adoption service we regularly observe how the constraints of learning in adopted children result in mental destabilization. What will the consequences be for them when transmission is inhibited, when what dominates is the secret, and when one does not know everything about one’s own history? Why are some adopted children prevented from learning? Is learning not a way of knowing? And what is the role played by the desire to learn and the desire to know?
Le présent pas simple - 2022.
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Savoir. Ce verbe prend de multiples sens lorsqu’il est amené dans la clinique de l’enfant adopté. Tant par les enfants, les parents mais aussi par les soignants.Lors des consultations au sein du service adoption nous observons régulièrement une déstabilisation psychique devant les contraintes des apprentissages chez l’enfant adopté.Qu’elles vont être les conséquences sur ces derniers quand la transmission est inhibée, quand le secret domine et qu’on ne sait pas tout de sa propre histoire ? Pourquoi certains enfants adoptés sont-ils empêchés d’apprendre ? Ne pas apprendre est-ce ne pas savoir ? Et quelle est la place du désir d’apprendre et du désir de savoir ? The verb “to know” takes on multiple meanings when it is used in clinical work with adopted children, both for the children and parents as well as for the carers. During consultations in an adoption service we regularly observe how the constraints of learning in adopted children result in mental destabilization. What will the consequences be for them when transmission is inhibited, when what dominates is the secret, and when one does not know everything about one’s own history? Why are some adopted children prevented from learning? Is learning not a way of knowing? And what is the role played by the desire to learn and the desire to know?
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