La vitesse
Lippi, Silvia
La vitesse - 2013.
90
Dans une cure avec un sujet maniaque, la question de la vitesse – dans la parole, dans les agissements, dans la pensée – est souvent convoquée. À travers l’analyse d’un cas clinique, nous verrons comment la vitesse, pour un sujet en phase maniaque, tient une fonction de défense face à son écroulement mélancolique, mais elle constitue en même temps un risque majeur, car elle peut facilement le conduire à la mort. Pensons au passage à l’acte suicidaire, qui arrive souvent comme un raptus. Comment instaurer du rythme dans la cure avec un sujet maniaque ? Est-il possible de créer le silence à partir de la vitesse ? Peut-il y avoir des intervalles, intervalles dans le discours, capables de sortir le maniaque du processus d’autoconsommation engendré par la vitesse ? In a cure with a maniac subject, the question of speed – in words, in actions, in thinking – is often convened. Through the analysis of a clinic example, we shall see how speed, for a subject in a maniac phase, holds a function of defense in front of his/her melancholic collapse, but it constitutes, at the same time, a major risk, because it can easily lead the subject to death. Let us think of the suicidal acting out, which often arrives as a raptus. How to establish a rhythm in the cure with a maniac subject? Is it possible to create the silence from the speed? Is it possible to create intervals, intervals in the speech, capable of taking out the maniac from the process of auto-consumption engendered by speed?
La vitesse - 2013.
90
Dans une cure avec un sujet maniaque, la question de la vitesse – dans la parole, dans les agissements, dans la pensée – est souvent convoquée. À travers l’analyse d’un cas clinique, nous verrons comment la vitesse, pour un sujet en phase maniaque, tient une fonction de défense face à son écroulement mélancolique, mais elle constitue en même temps un risque majeur, car elle peut facilement le conduire à la mort. Pensons au passage à l’acte suicidaire, qui arrive souvent comme un raptus. Comment instaurer du rythme dans la cure avec un sujet maniaque ? Est-il possible de créer le silence à partir de la vitesse ? Peut-il y avoir des intervalles, intervalles dans le discours, capables de sortir le maniaque du processus d’autoconsommation engendré par la vitesse ? In a cure with a maniac subject, the question of speed – in words, in actions, in thinking – is often convened. Through the analysis of a clinic example, we shall see how speed, for a subject in a maniac phase, holds a function of defense in front of his/her melancholic collapse, but it constitutes, at the same time, a major risk, because it can easily lead the subject to death. Let us think of the suicidal acting out, which often arrives as a raptus. How to establish a rhythm in the cure with a maniac subject? Is it possible to create the silence from the speed? Is it possible to create intervals, intervals in the speech, capable of taking out the maniac from the process of auto-consumption engendered by speed?
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