Fin d’un monde ou fin des naïvetés ?
Bechler, Pierre
Fin d’un monde ou fin des naïvetés ? - 2023.
44
Développement constant et simultané de la technobureaucratie et des logiques gestionnaires verticales, dépendance politique, érosion de la transmission des compétences liées aux métiers, gouvernance par les nombres, storytelling aussi emphatique qu’envahissant, engagement personnel et temps d’accompagnement humain réduits à la portion congrue, etc. : en l’état actuel du travail social, est-il possible de considérer, sans naïveté coupable, que ce domaine d’activité, si dépendant de la société qui l’institue, serait capable d’offrir une résistance heureuse aux ravages du présent ? The constant and simultaneous development of technobureaucracy and vertical managerial logics, political dependence, the erosion of the transmission of skills linked to the professions, governance by numbers, storytelling as emphatic as it is invasive, personal commitment and time for human support reduced to the bare minimum, etc.: in the current state of social work, is it possible to consider, without guilty naivety, that this field of activity, so dependent on the society that institutes it, could be capable of offering resistance to the ravages of the present?
Fin d’un monde ou fin des naïvetés ? - 2023.
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Développement constant et simultané de la technobureaucratie et des logiques gestionnaires verticales, dépendance politique, érosion de la transmission des compétences liées aux métiers, gouvernance par les nombres, storytelling aussi emphatique qu’envahissant, engagement personnel et temps d’accompagnement humain réduits à la portion congrue, etc. : en l’état actuel du travail social, est-il possible de considérer, sans naïveté coupable, que ce domaine d’activité, si dépendant de la société qui l’institue, serait capable d’offrir une résistance heureuse aux ravages du présent ? The constant and simultaneous development of technobureaucracy and vertical managerial logics, political dependence, the erosion of the transmission of skills linked to the professions, governance by numbers, storytelling as emphatic as it is invasive, personal commitment and time for human support reduced to the bare minimum, etc.: in the current state of social work, is it possible to consider, without guilty naivety, that this field of activity, so dependent on the society that institutes it, could be capable of offering resistance to the ravages of the present?
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