Entreprendre en couple : qui m’aime me suive
Villéger, Amélie
Entreprendre en couple : qui m’aime me suive - 2024.
99
En mobilisant le champ théorique de la prise de décision et l’étude empirique de quinze cas, cet article met en lumière et analyse la récurrence des interactions conjugales conduisant à la décision d’entreprendre en couple. Les résultats montrent que le conjoint qui initie le projet devient le « meneur », tandis que l’autre se positionne, de manière plus ou moins volontaire, en tant que « suiveur ». Cette configuration décisionnelle induit un renoncement de la part du suiveur, suiveur qui reste, encore aujourd’hui, très majoritairement la femme. La discussion envisage le potentiel impact de ce processus décisionnel spécifique sur la gouvernance future de l’entreprise, en matière de répartition des rôles et des pouvoirs, de satisfaction des conjoints, mais aussi de choix du partenaire. Le déplacement du curseur réflexif dans une période antérieure à l’installation copreneuriale enrichit le champ de recherche, quasiment inexploré, de la décision d’entreprendre en couple, ouvre la voie à l’étude de problématiques du copreneuriat au prisme novateur d’événements survenus avant sa mise en œuvre, et offre aux praticiens de nouvelles clés de compréhension des dynamiques complexes au sein desquelles ils évoluent.
Entreprendre en couple : qui m’aime me suive - 2024.
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En mobilisant le champ théorique de la prise de décision et l’étude empirique de quinze cas, cet article met en lumière et analyse la récurrence des interactions conjugales conduisant à la décision d’entreprendre en couple. Les résultats montrent que le conjoint qui initie le projet devient le « meneur », tandis que l’autre se positionne, de manière plus ou moins volontaire, en tant que « suiveur ». Cette configuration décisionnelle induit un renoncement de la part du suiveur, suiveur qui reste, encore aujourd’hui, très majoritairement la femme. La discussion envisage le potentiel impact de ce processus décisionnel spécifique sur la gouvernance future de l’entreprise, en matière de répartition des rôles et des pouvoirs, de satisfaction des conjoints, mais aussi de choix du partenaire. Le déplacement du curseur réflexif dans une période antérieure à l’installation copreneuriale enrichit le champ de recherche, quasiment inexploré, de la décision d’entreprendre en couple, ouvre la voie à l’étude de problématiques du copreneuriat au prisme novateur d’événements survenus avant sa mise en œuvre, et offre aux praticiens de nouvelles clés de compréhension des dynamiques complexes au sein desquelles ils évoluent.
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