Les salons musicaux sous l'Empire
Chevallier, Bernard
Les salons musicaux sous l'Empire - 2010.
37
RésuméLa musique faisait partie des arts d’agrément que toute personne bien née se devait de pratiquer. Aussi les salons musicaux fleurirent-ils sous l’Empire, l’exemple en étant donné par l’impératrice Joséphine, tant à la Cour que dans sa résidence privée de Malmaison. Les princesses de la famille impériale organisèrent à leur tour des concerts privés, qu’il s’agisse de sa fille la reine Hortense, ou bien des sœurs de l’Empereur, Pauline et Elisa. Elles furent suivies en cela par les épouses des grands dignitaires comme la maréchale Ney, la duchesse d’Abrantès ou la générale Moreau, par le grand chambellan lui-même, M. de Montesquiou, ou par de simples particuliers comme l’architecte Brongniart ou le banquier Scherer. Tous tentaient de faire venir les artistes les plus célèbres qui devaient partager leur temps entre ces différentes maisons. Music has always been one of the principle pastimes of all well born folk. It should come as no surprise, then, that musical salons flourished during the Empire, the lead being given by the empress Josephine, both at court and at her private residence, Malmaison. The princesses of the imperial family, Queen Hortense, Josephine’s daughter and the emperor’s sisters, Elisa and Pauline, likewise organised private concerts. They were in turn followed by the wives of the imperial grand dignitaries such as Madame la maréchale Ney, the Duchesse d’Abrantès and Madame la générale Moreau, the Grand chambellan himself, M. de Montesquiou, and private gentlemen such as the architect Brongniart and the Banker Scherer. The best-known musicians received invitations from all sides and were forced to pass from one house to the next in the exhibition of their talents.
Les salons musicaux sous l'Empire - 2010.
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RésuméLa musique faisait partie des arts d’agrément que toute personne bien née se devait de pratiquer. Aussi les salons musicaux fleurirent-ils sous l’Empire, l’exemple en étant donné par l’impératrice Joséphine, tant à la Cour que dans sa résidence privée de Malmaison. Les princesses de la famille impériale organisèrent à leur tour des concerts privés, qu’il s’agisse de sa fille la reine Hortense, ou bien des sœurs de l’Empereur, Pauline et Elisa. Elles furent suivies en cela par les épouses des grands dignitaires comme la maréchale Ney, la duchesse d’Abrantès ou la générale Moreau, par le grand chambellan lui-même, M. de Montesquiou, ou par de simples particuliers comme l’architecte Brongniart ou le banquier Scherer. Tous tentaient de faire venir les artistes les plus célèbres qui devaient partager leur temps entre ces différentes maisons. Music has always been one of the principle pastimes of all well born folk. It should come as no surprise, then, that musical salons flourished during the Empire, the lead being given by the empress Josephine, both at court and at her private residence, Malmaison. The princesses of the imperial family, Queen Hortense, Josephine’s daughter and the emperor’s sisters, Elisa and Pauline, likewise organised private concerts. They were in turn followed by the wives of the imperial grand dignitaries such as Madame la maréchale Ney, the Duchesse d’Abrantès and Madame la générale Moreau, the Grand chambellan himself, M. de Montesquiou, and private gentlemen such as the architect Brongniart and the Banker Scherer. The best-known musicians received invitations from all sides and were forced to pass from one house to the next in the exhibition of their talents.
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