L’endométriose : du diagnostic à la prise en charge
Dahan, Yaniv
L’endométriose : du diagnostic à la prise en charge - 2024.
3
L’endométriose est une maladie gynécologique définie par la présence de tissu endométrial en dehors de l'utérus. Affection hétérogène, elle se présente sous trois phénotypes : l'endométriose superficielle, l’endométriose ovarienne (endométriome) et l'endométriose profonde infiltrant les organes au voisinage de l'utérus (ligaments utéro-sacrés, vagin, intestin, vessie, uretère…). Elle peut être associée ou non à de l’adénomyose. L’endométriose touche environ 10 % des femmes en âge de procréer et peut se manifester par des douleurs pelviennes et/ou une infertilité. La maladie est diagnostiquée à partir d’un faisceau d’arguments cliniques (dysménorrhées, dyspareunies et autres signes douloureux) et radiologiques (échographie endovaginale et IRM pelvienne par des praticiens référents). Son traitement, personnalisé pour chaque patiente, est hormonal anti-gonadotrope, chirurgical, et repose également sur une assistance médicale à la procréation. Il dépend de l’intensité des symptômes douloureux, de l’étendue des lésions, de l’âge, de la réserve ovarienne, du désir de grossesse et du choix de la patiente. Les formes complexes doivent être suivies dans des centres experts afin de permettre une prise en charge optimale.
L’endométriose : du diagnostic à la prise en charge - 2024.
3
L’endométriose est une maladie gynécologique définie par la présence de tissu endométrial en dehors de l'utérus. Affection hétérogène, elle se présente sous trois phénotypes : l'endométriose superficielle, l’endométriose ovarienne (endométriome) et l'endométriose profonde infiltrant les organes au voisinage de l'utérus (ligaments utéro-sacrés, vagin, intestin, vessie, uretère…). Elle peut être associée ou non à de l’adénomyose. L’endométriose touche environ 10 % des femmes en âge de procréer et peut se manifester par des douleurs pelviennes et/ou une infertilité. La maladie est diagnostiquée à partir d’un faisceau d’arguments cliniques (dysménorrhées, dyspareunies et autres signes douloureux) et radiologiques (échographie endovaginale et IRM pelvienne par des praticiens référents). Son traitement, personnalisé pour chaque patiente, est hormonal anti-gonadotrope, chirurgical, et repose également sur une assistance médicale à la procréation. Il dépend de l’intensité des symptômes douloureux, de l’étendue des lésions, de l’âge, de la réserve ovarienne, du désir de grossesse et du choix de la patiente. Les formes complexes doivent être suivies dans des centres experts afin de permettre une prise en charge optimale.
Réseaux sociaux