Les stratégies financières d’Alcan de 1940 à 1970 : du soutien public aux investissements privés
Lanthier, Pierre
Les stratégies financières d’Alcan de 1940 à 1970 : du soutien public aux investissements privés - 2015.
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Après bien des années à satisfaire les commandes militaires, Alcan s’est lancé plus systématiquement dans la transformation de l’aluminium après 1955. Ce faisant, le groupe a dû changer ses stratégies financières. Nul doute qu’après 1940 il n’a pas eu de soucis pour assurer ses investissements. Avec l’aide gouvernementale et la collaboration des milieux financiers nord-américains et britanniques, le groupe canadien a pu accroître ses immobilisations minières et électrolytiques. Dans le secteur de la transformation, cependant, il a dû porter plus d’attention au contrôle du capital de ses filiales, de même qu’aux actifs circulants. L’autofinancement était moins volumineux que dans le primaire, si bien que le groupe en a ressenti un malaise dès les années 1960, malaise qui l’a poussé à s’éloigner graduellement de la transformation. Était-ce pour le mieux ? After fulfilling military orders for many years, Alcan went more systematically in the aluminium transformation sector during the second half of the 1950s. As a result, the group had to change its financial strategy. To be sure, Alcan didn’t have any problem getting proper investment after 1940. With the governmental support and the collaboration from North-American and British financial institutions, the Canadian group increased its mining and smelting facilities. In the transformation sector, however, it had to watch more closely its subsidiaries’ capital as well as its current assets. Self-financing was less easy to generate than previously. Already during the 1960s, the group felt uneasy about the situation, and gradually went away from the transformation sector. Was it for the better ?JEL Classification: M21, N80.
Les stratégies financières d’Alcan de 1940 à 1970 : du soutien public aux investissements privés - 2015.
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Après bien des années à satisfaire les commandes militaires, Alcan s’est lancé plus systématiquement dans la transformation de l’aluminium après 1955. Ce faisant, le groupe a dû changer ses stratégies financières. Nul doute qu’après 1940 il n’a pas eu de soucis pour assurer ses investissements. Avec l’aide gouvernementale et la collaboration des milieux financiers nord-américains et britanniques, le groupe canadien a pu accroître ses immobilisations minières et électrolytiques. Dans le secteur de la transformation, cependant, il a dû porter plus d’attention au contrôle du capital de ses filiales, de même qu’aux actifs circulants. L’autofinancement était moins volumineux que dans le primaire, si bien que le groupe en a ressenti un malaise dès les années 1960, malaise qui l’a poussé à s’éloigner graduellement de la transformation. Était-ce pour le mieux ? After fulfilling military orders for many years, Alcan went more systematically in the aluminium transformation sector during the second half of the 1950s. As a result, the group had to change its financial strategy. To be sure, Alcan didn’t have any problem getting proper investment after 1940. With the governmental support and the collaboration from North-American and British financial institutions, the Canadian group increased its mining and smelting facilities. In the transformation sector, however, it had to watch more closely its subsidiaries’ capital as well as its current assets. Self-financing was less easy to generate than previously. Already during the 1960s, the group felt uneasy about the situation, and gradually went away from the transformation sector. Was it for the better ?JEL Classification: M21, N80.
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