La world n’est plus de ce monde
Palme, Johan
La world n’est plus de ce monde - 2014.
5
Cela fait bientôt dix ans que les nouvelles musiques urbaines du Sud fascinent les branchés du Nord. Baile funk brésilien, coupé-décalé ivoirien, kuduro angolais … Dans les clubs « d’ici » ont résonné ces grooves « d’ ailleurs » qui ont eu le mérite de proposer autre chose à entendre que de la dance music en pilotage automatique. Reste maintenant à définir, au-delà de l’excitation procurée par ces sons conçus et pensés autrement, la valeur esthétique et politique que leur confère les intermédiaires américains ou européens qui les importent. Journaliste à Stockholm, Johan Palme a tenu de 2007 à 2012 le blog Birdseed Tunedown, une activité qui l’a vu intégrer une génération d’amateurs et DJ investis dans une mise en avant du « global » et du « ghetto », bien décidés à dépasser les clichés du principe de « world music » né dans les années 80, sans y parvenir tout à fait. Il revient ici pour Audimat sur les problèmes posés par sa démarche.
La world n’est plus de ce monde - 2014.
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Cela fait bientôt dix ans que les nouvelles musiques urbaines du Sud fascinent les branchés du Nord. Baile funk brésilien, coupé-décalé ivoirien, kuduro angolais … Dans les clubs « d’ici » ont résonné ces grooves « d’ ailleurs » qui ont eu le mérite de proposer autre chose à entendre que de la dance music en pilotage automatique. Reste maintenant à définir, au-delà de l’excitation procurée par ces sons conçus et pensés autrement, la valeur esthétique et politique que leur confère les intermédiaires américains ou européens qui les importent. Journaliste à Stockholm, Johan Palme a tenu de 2007 à 2012 le blog Birdseed Tunedown, une activité qui l’a vu intégrer une génération d’amateurs et DJ investis dans une mise en avant du « global » et du « ghetto », bien décidés à dépasser les clichés du principe de « world music » né dans les années 80, sans y parvenir tout à fait. Il revient ici pour Audimat sur les problèmes posés par sa démarche.
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