Sacré, salut et liturgie. À la rencontre de la théologie et de l'anthropologie
Geldhof, Joris
Sacré, salut et liturgie. À la rencontre de la théologie et de l'anthropologie - 2010.
91
RésuméLa thèse annoncée et développée est que « le sacré et le salut ne coïncident jamais », dans la liturgie comme ailleurs. La philosophie d’Heidegger comme la réflexion de M. Eliade montrent la permanence, dans l’histoire, de la catégorie de « sacré » en tant que réalité transcendantale pour penser Dieu, même si l’homme moderne peut sembler avoir perdu sa sensibilité au sacré. Dans la réflexion de ces deux auteurs, la liturgie occupe peu de place, et la catégorie de salut n’apparaît pas.La prise en compte de l’histoire des idées et l’analyse de la modernité, comme le fait le philosophe Louis Dupré, montrent l’émergence d’un nouveau rapport au sacré : mais alors que l’homme moderne se croit la seule mesure du sacré, la catégorie chrétienne de salut réintroduit l’extériorité du sacré. La liturgie nous le rappelle, en commémorant le salut et en l’actualisant. C’est ce qui fait la particularité de la sacralité de la liturgie, plus proche de la sainteté – qui qualifie Dieu – que de la sacralité proprement dite.
Sacré, salut et liturgie. À la rencontre de la théologie et de l'anthropologie - 2010.
91
RésuméLa thèse annoncée et développée est que « le sacré et le salut ne coïncident jamais », dans la liturgie comme ailleurs. La philosophie d’Heidegger comme la réflexion de M. Eliade montrent la permanence, dans l’histoire, de la catégorie de « sacré » en tant que réalité transcendantale pour penser Dieu, même si l’homme moderne peut sembler avoir perdu sa sensibilité au sacré. Dans la réflexion de ces deux auteurs, la liturgie occupe peu de place, et la catégorie de salut n’apparaît pas.La prise en compte de l’histoire des idées et l’analyse de la modernité, comme le fait le philosophe Louis Dupré, montrent l’émergence d’un nouveau rapport au sacré : mais alors que l’homme moderne se croit la seule mesure du sacré, la catégorie chrétienne de salut réintroduit l’extériorité du sacré. La liturgie nous le rappelle, en commémorant le salut et en l’actualisant. C’est ce qui fait la particularité de la sacralité de la liturgie, plus proche de la sainteté – qui qualifie Dieu – que de la sacralité proprement dite.
Réseaux sociaux