Réfugiés, migrants, barrière de la langue : opinion des praticiens sur les moyens d'aide à la traduction
Graz, Bertrand
Réfugiés, migrants, barrière de la langue : opinion des praticiens sur les moyens d'aide à la traduction - 2002.
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RésuméQuand patient et soignant n’ont pas de langue commune, un interprète n’est pas forcément toujours la solution idéale – et ne peut de toute façon pas être présent à chaque consultation, notamment dans les cas d’urgence –. Par un questionnaire envoyé à tous les médecins membres du réseau de santé destiné aux demandeurs d’asile dans le canton de Vaud (N = 169), il apparaît (avec un taux de réponse de 91 %) que 45 % des médecins praticiens considèrent comme souhaitable de disposer d’un service téléphonique de traduction à distance, 58 % souhaitent disposer de glossaires avec termes phonétiques et illustrations. Il est estimé que ces deux moyens seraient utilisés aussi souvent que les traducteurs qualifiés, s’ils étaient disponibles. D’autres moyens d’aide à la traduction sont encore proposés par les praticiens. When the patient and caregiver do not share a common language, an interpreter is not always the best solution, and in any case, one cannot be present for every visit, especially in the case of an emergency. According to a questionnaire that was sent to all of the physicians who are members of a health care network for asylum seekers in the Swiss canton of Vaud (n = 169), it appears that 45 % of practitioners found a telephone translation service to be a practical solution, and 58 % would like medical glossaries with phonetic pronunciation and visual illustrations made available. With a response rate of 91 %, it is estimated that these two types of services would be used as often as qualified interpreters, if they were made available. Other translating aids are also proposed.
Réfugiés, migrants, barrière de la langue : opinion des praticiens sur les moyens d'aide à la traduction - 2002.
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RésuméQuand patient et soignant n’ont pas de langue commune, un interprète n’est pas forcément toujours la solution idéale – et ne peut de toute façon pas être présent à chaque consultation, notamment dans les cas d’urgence –. Par un questionnaire envoyé à tous les médecins membres du réseau de santé destiné aux demandeurs d’asile dans le canton de Vaud (N = 169), il apparaît (avec un taux de réponse de 91 %) que 45 % des médecins praticiens considèrent comme souhaitable de disposer d’un service téléphonique de traduction à distance, 58 % souhaitent disposer de glossaires avec termes phonétiques et illustrations. Il est estimé que ces deux moyens seraient utilisés aussi souvent que les traducteurs qualifiés, s’ils étaient disponibles. D’autres moyens d’aide à la traduction sont encore proposés par les praticiens. When the patient and caregiver do not share a common language, an interpreter is not always the best solution, and in any case, one cannot be present for every visit, especially in the case of an emergency. According to a questionnaire that was sent to all of the physicians who are members of a health care network for asylum seekers in the Swiss canton of Vaud (n = 169), it appears that 45 % of practitioners found a telephone translation service to be a practical solution, and 58 % would like medical glossaries with phonetic pronunciation and visual illustrations made available. With a response rate of 91 %, it is estimated that these two types of services would be used as often as qualified interpreters, if they were made available. Other translating aids are also proposed.
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