L'émergence est une économie politique. Vers une économie politique comparée de l'industrialisation et de la globalisation industrielle en Chine et en Inde (notice n° 1041581)
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| Personal name | Ruet, Joël |
| Relator term | author |
| 245 00 - TITLE STATEMENT | |
| Title | L'émergence est une économie politique. Vers une économie politique comparée de l'industrialisation et de la globalisation industrielle en Chine et en Inde |
| 260 ## - PUBLICATION, DISTRIBUTION, ETC. | |
| Date of publication, distribution, etc. | 2011.<br/> |
| 500 ## - GENERAL NOTE | |
| General note | 81 |
| 520 ## - SUMMARY, ETC. | |
| Summary, etc. | RésuméLes économies des pays émergents nécessitent un regard original, qui permet en retour de questionner les approches d’économie comparée du développement et les politiques industrielles comparées. L’objet central de cet article concerne les politiques industrielles et leurs modes de régulation. Ces questions éclairent le capitalisme et en particulier l’économie politique du système capitaliste indien et de ce qu’on appelle avec imprécision le “capitalisme d’État” dans le cas de la Chine. La visée de l’article est de suggérer qu’il faut renouveler le regard sur ces économies politiques. Trois thèses en particulier sont déployées et structurent thématiquement cet article. Pour les deux pays, les politiques industrielles ont procédé -et continuent de le faire d’un système d’encastrement de l’économique au politique et au social. Corolaire de l’assertion précédente, les choix économiques relatifs à l’ entrée de ces deux pays dans la globalisation n’ont pas été la conséquence de mobilisations internes d’acteurs bénéficiant de la globalisation, mais ont plutôt procédé de choix publics. Sans aucunement négliger le rôle des entrepreneurs indiens, il s’agit ici de rappeler leur inscription dans une trajectoire de capitalisme proche des réseaux d’État; pour la Chine il s’agit de pousser l’intéressante thèse d’un capitalisme avec des caractéristiques chinoises (Huang Yasheng) vers la thèse d’un non-capitalisme. Dans les deux cas, la cohésion économique-territoriale et nationale est l’enjeu structurant. Enfin, les industries et entreprises des deux pays font plus que de se multinationaliser, elles se globalisent. En conclusion directe de ces trois thèses, qui toutes posent en somme que les relations économiques dans ces pays ne sont pas stabilisées mais au contraire dynamiques, l’article suggère qu’une économie de l’émergence n’a pas de clôture systémique. Une théorie économique de l’émergence, entendue en tant que système de pensée autonome de la production et des échanges et de leur organisation, rencontre en Chine et en Inde toujours un politique et un social en mouvement. L’économie stricte de l’émergence est impossible ; la pensée de l’émergence est nécessairement une économie politique. |
| 520 ## - SUMMARY, ETC. | |
| Summary, etc. | The economies of the emerging countries demand a fresh examination that will itself make it possible to question the approaches of comparative economic development and of comparative industrial policies. The central aim of this article relates to industrial policies and to their regulatory systems. These questions throw light on capitalism and in particular on the political economy of the Indian capitalist system and, in the case of China, on what is called imprecisely ‘state capitalism’. The goal of the article is to suggest that it is necessary to take a new look at these political economies. Three arguments in particular are employed and provide the thematic structure of the article. For both countries, industrial policies have grown out of - and continue to grow out of – a system of embedding the economic within the political and the social. A corollary of this claim is that the economic choices relating to the entry of these two countries into globalisation were not the consequences of internal mobilisation by actors benefitting from globalisation; rather, they were the outcome of public choices. Without overlooking in the least the role of Indian entrepreneurs, we here need to remember their involvement in a trajectory of capitalism that is close to state networks; while for China, it is a question of nudging the interesting theory of a ‘capitalism with Chinese characteristics’ (Huang Yasheng) towards the theory of a non-capitalism. In both cases, economic-territorial and national cohesion is the structuring element. Finally, the industries and businesses of both countries are doing more than becoming multinationals, but are in fact becoming globalised. As the direct outcome of these three theories, which in fact all state that economic relations in these countries have not stabilised but are on the contrary in a dynamic state, the article suggests that an economics of emergence has no systemic closure. An economic theory of emergence, understood as a system of autonomous thinking about production and exchange and their organisation, still meets in China and in India a political and social situation in a state of flux. The narrow economics of emergence is impossible; thinking about emergence is necessarily a political economy. |
| 786 0# - DATA SOURCE ENTRY | |
| Note | Revue internationale de politique comparée | 18 | 3 | 2011-12-21 | p. 69-93 | 1370-0731 |
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| Uniform Resource Identifier | <a href="https://shs.cairn.info/revue-internationale-de-politique-comparee-2011-3-page-69?lang=fr&redirect-ssocas=7080">https://shs.cairn.info/revue-internationale-de-politique-comparee-2011-3-page-69?lang=fr&redirect-ssocas=7080</a> |
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