L’éducation des enfants juifs à Rome (XVIe-début XVIIe siècle) : un monde à part (notice n° 1055329)

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Personal name Stow, Kenneth
Relator term author
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Title L’éducation des enfants juifs à Rome (XVIe-début XVIIe siècle) : un monde à part
260 ## - PUBLICATION, DISTRIBUTION, ETC.
Date of publication, distribution, etc. 2022.<br/>
500 ## - GENERAL NOTE
General note 35
520 ## - SUMMARY, ETC.
Summary, etc. La plupart des travaux consacrés à l’éducation au début de l’époque moderne se sont focalisés sur l’éducation humaniste des élites, qu’elles soient juives ou chrétiennes. L’éducation juive peut être étudiée pour l’ensemble des couches sociales, incluant les filles. La part de jeunes gens juifs instruits était manifestement bien plus élevée que chez leurs homologues chrétiens, comme l’atteste le cas de Rome aux xvie et xviie siècles. La plupart des jeunes juifs romains fréquentaient l’école communautaire de Talmud Torah pour y apprendre à lire, écrire ou encore à compter. La présence était, du moins en théorie, obligatoire, et sans distinction entre les juifs « italiens » et ceux issus des autres groupes « ultramontains » (notamment provençaux, ou originaires de la péninsule Ibérique ou d’Afrique du Nord). On apprenait à lire l’hébreu, même si l’italien était la langue d’enseignement ; certains apprenaient à lire l’alphabet latin auprès de professeurs chrétiens. Tous les juifs ne recevaient pas la même éducation. Les plus fortunés avaient des précepteurs privés, d’autres avaient la chance d’étudier dans des petites écoles. Les jeunes filles apprenaient la broderie ( lavori femminili) auprès d’enseignantes, mais aussi à lire, afin de pouvoir coudre les versets bibliques sur les bandelettes de Torah ( mappot). Il existait aussi une éducation plus « pratique », qui s’apparentait à de l’apprentissage : on apprenait à danser, à chanter ou à jouer d’un instrument de musique, à fabriquer des épées, à travailler le bois, à confectionner des vêtements ou encore l’art de l’abattage rituel des animaux. Ce qui distingue l’éducation juive de l’éducation chrétienne réside en ce que la loi juive oblige les parents à s’occuper de l’éducation de leurs enfants. Chez les chrétiens, cette tâche incombait principalement au clergé, qui se concentrait sur la « discipline ». Au contraire des chrétiens, les jeunes juifs apprenaient à lire la Bible directement. Cet article s’appuie sur un corpus de textes, pour la plupart hébraïques, que le lecteur trouvera traduits, en appendice.
520 ## - SUMMARY, ETC.
Summary, etc. Most studies of early modern learning concentrate on elite humanistic education, whether of Christians or Jews. Jewish education can be studied from the bottom up as well, including of girls. The percentage of young Jews educated was demonstrably higher than among Christians. Evidence from sixteenth and seventeenth century Rome is rich. Most attended the Communal Talmud Torah to learn reading, writing, and some arithmetic. Attendance, in theory, was obligatory, with no distinction between Italian or other Jews. Reading was in Hebrew letters, with Italian the language of instruction. Some learned to read the Latin alphabet from Christian teachers. Not all Jews received equal education. The wealthy had private tutors. Fortunate others studied in small schools. Young girls learned embroidery (lavori femminili) from female instructors, and reading, too, so that they could stitch biblical verses on Torah covers. There was « practical » education as well, in apprenticeships : dancing, singing, playing musical instruments, but also sword making and woodwork. And tailoring, alongside the art of ritual slaughter. Distinguishing Jewish education from that of Christians was that Jewish law bound parents to attend to the education of the young. Among Christians, the task fell largely to the clergy, who concentrated on « discipline ». Young Jews learned to read the Bible directly, Christian youth not at all. The essay is supplemented by an appendix of pertinent texts.
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Note Histoire, économie & société | 41e aée | 3 | 2022-08-05 | p. 40-70 | 0752-5702
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