Meurtres entre époux en péninsule Ibérique à la fin du moyen âge (xve-xvie siècles) (notice n° 376679)

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Personal name Charageat, Martine
Relator term author
245 00 - TITLE STATEMENT
Title Meurtres entre époux en péninsule Ibérique à la fin du moyen âge (xve-xvie siècles)
260 ## - PUBLICATION, DISTRIBUTION, ETC.
Date of publication, distribution, etc. 2016.<br/>
500 ## - GENERAL NOTE
General note 75
520 ## - SUMMARY, ETC.
Summary, etc. Le meurtre de l’époux ou de l’épouse demeure peu courant dans les archives judiciaires du Moyen Âge finissant. Néanmoins, les cas d’uxoricide offrent les exemples les plus fréquents de cette catégorie de criminalité, à l’échelle du couple. À ce titre, les maris font concurrence aux juges pour régler l’indiscipline sociale engendrée par les amours illicites de leurs femmes. Ils bénéficient souvent de chartes de pardon accordées par les familles ou par le Roi, à condition que l’adultère invoqué soit fondé. Mais les monarques ibériques comprennent, à l’orée du xvie siècle, que le droit de punir à mort au sein de la famille ne doit plus appartenir à tous les hommes (mari ou père), mais au seul Roi. Les meurtres entre époux deviennent alors un enjeu politique dès que les Rois Catholiques, d’abord en Castille, décident de les extraire de la sphère du privé pour s’en emparer avec un double objectif : faire reculer la vengeance ; favoriser l’intervention de la justice publique pour réguler les effets de l’adultère féminin. Enfin, l’objectif est ici de rapporter les formes du récit judiciaire de ces meurtres circonscrits à la cellule conjugale, et de comprendre pourquoi ils arrivent à la connaissance des juges laïcs aragonais, plus encore dans le cas de ces affaires de tentatives d’homicide ayant échoué et pourtant jugées, malgré l’absence de cadavre. Au-delà, on peut se demander ce qui permet à des femmes de convaincre un juge de citer leur mari à comparaître, en les dénonçant pour tentative d’homicide.
520 ## - SUMMARY, ETC.
Summary, etc. The murder of the husband or wife was still uncommon among the judicial archives of the late Middle Ages. Nevertheless, cases of uxoricide offered the most common examples of this category of crime, throughout the couple. As such, husbands competed for judges to set the social indiscipline generated by illicit love of their wives. They often benefited from charters granted pardon by families or by the King, provided that adultery was based invoked. But the Iberian monarchs included, at the dawn of the sixteenth century, that the right to punish to death in the family no longer had to belong to all men (husband or father) but only King. The murders between spouses then became a political issue as soon as the Catholic Kings, first in Castile, decided to extract them from the private sphere to seize it with a twofold objective: reduce revenge; promote the involvement of public justice to regulate the effects of female adultery. Finally, the objective here is to bring the forms of judicial story of the murders confined to domestic cell, and understand why they came to the knowledge of the Aragonese lay judges, even more in the case of these attempts of homicide and yet failed trial, although no corpse. Moreover, what allowed women to convince a judge to cite their husbands to appear, denouncing them for attempted homicide?
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Note Annales de démographie historique | 130 | 2 | 2016-04-14 | p. 25-50 | 0066-2062
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