Jordan: Revolutionaries without a Revolution (notice n° 394815)
[ vue normale ]
000 -LEADER | |
---|---|
fixed length control field | 02263cam a2200157 4500500 |
005 - DATE AND TIME OF LATEST TRANSACTION | |
control field | 20250119051200.0 |
041 ## - LANGUAGE CODE | |
Language code of text/sound track or separate title | fre |
042 ## - AUTHENTICATION CODE | |
Authentication code | dc |
100 10 - MAIN ENTRY--PERSONAL NAME | |
Personal name | Al Shalabi, Jamal |
Relator term | author |
245 00 - TITLE STATEMENT | |
Title | Jordan: Revolutionaries without a Revolution |
260 ## - PUBLICATION, DISTRIBUTION, ETC. | |
Date of publication, distribution, etc. | 2011.<br/> |
500 ## - GENERAL NOTE | |
General note | 67 |
520 ## - SUMMARY, ETC. | |
Summary, etc. | Contrairement à l’image très répandue d’un oasis de stabilité dans un Moyen-Orient conflictuel, la Jordanie a connu des soubresauts révolutionnaires il y a plus de vingt ans. Une analyse détaillée des transformations politiques, sociales et économiques observées en Jordanie indique que ce pays fut même l’un des premiers pays arabes à expérimenter un changement révolutionnaire « silencieux » car peu médiatisé à l’époque. En 1989, la Jordanie a ainsi connu ce qu’on appelle communément la « poussée d’avril », qui exigeait le combat contre la corruption, le développement des libertés et la limitation des pouvoirs du Roi. Vingt deux ans après cette « poussée », de nouvelles forces politiques (les militaires retraités, les tribus, la déclaration des 36 et le Mouvement de la Jeunesse en Marche) ont fait émerger des programmes de réformes politiques et économiques qui ont, dès novembre 2010, donné lieu à des protestations et des manifestations. Amorcées avant les révolutions tunisienne et égyptienne, ces mouvements demandaient le départ du gouvernement, la dissolution du Parlement et la mise en œuvre de réformes politiques. La convergence de l’opposition traditionnelle (les Frères Musulmans, les nationalistes et des personnalités indépendantes) et de la nouvelle opposition (l’armée, les tribus et la jeunesse) ne signifie pas, d’une quelconque façon, un « renversement du régime hachémite », mais plutôt sa réforme. Il semble que la nature tribale de la société, doublée de la flexibilité et de l’expérience du régime, lui a permis d’avoir une communication avec ces nouvelles forces « rebelles », ce qui lui a permis d’éviter une confrontation brutale. |
786 0# - DATA SOURCE ENTRY | |
Note | Confluences Méditerranée | 77 | 2 | 2011-06-01 | p. 91-104 | 1148-2664 |
856 41 - ELECTRONIC LOCATION AND ACCESS | |
Uniform Resource Identifier | <a href="https://shs.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2011-2-page-91?lang=en&redirect-ssocas=7080">https://shs.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2011-2-page-91?lang=en&redirect-ssocas=7080</a> |
Pas d'exemplaire disponible.
Réseaux sociaux