L’Accord sur la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger de 2015, est-il encore pertinent ? (notice n° 86696)

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Personal name Normand, Nicolas
Relator term author
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Title L’Accord sur la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger de 2015, est-il encore pertinent ?
260 ## - PUBLICATION, DISTRIBUTION, ETC.
Date of publication, distribution, etc. 2022.<br/>
500 ## - GENERAL NOTE
General note 29
520 ## - SUMMARY, ETC.
Summary, etc. L’Accord d’Alger signé en 2015 entre le gouvernement malien et deux coalitions de groupes armés du nord du pays vise principalement à changer l’architecture institutionnelle du Mali et à intégrer les ex-combattants dans l’armée ou l’administration ou à les aider à s’insérer socialement et économiquement. L’Accord n’a presque pas été mis en œuvre en raison d’une forte défiance entre Bamako et les mouvements signataires, chacun estimant que l’autre ne joue pas le jeu. Les groupes armés auraient dû disparaitre par le désarmement et les élections, mais ceci ne s’est pas produit. Quatre éléments expliquent le non-désarmement : les conflits entre les mouvements signataires, leur propre protection contre les djihadistes de l’EIGS, la défense contre les velléités de reconquête du gouvernement et enfin le lien établi entre le désarmement et les avancées des réformes institutionnelles. À terme, les risques de non-application de l’Accord sont la partition de fait, voire la reprise du conflit. À ce stade, les groupes armés contrôlent déjà le nord du pays. Sortir de cette impasse suppose de surmonter les ambiguïtés initiales. À défaut de pouvoir réécrire quelques articles de l’Accord qui pourraient mettre en cause le caractère unitaire du Mali, il serait possible de prendre des lois d’application rectifiant des points litigieux, avec l’accord des mouvements signataires. Le déblocage suppose enfin que les ex-rebelles touaregs et arabes, ethniquement minoritaires au nord du Mali, acceptent de renoncer aux armes au profit des règles électorales.
520 ## - SUMMARY, ETC.
Summary, etc. The Algers Accord signed in 2015 between the Malian government and two coalitions of armed groups is aimed at a new institutional structure for Mali and at the integration of ex-fighters either into the army or the administration, or at helping them to integrate socially and economically. The Accord has hardly been implemented because of strong mistrust between Bamako and the signatory movements, with both parties judging that the other is not sincere. The armed groups should have disappeared through disarmament and elections, but this did not take place. Four elements account for the failure of disarmament: infighting among signatory groups, protection against ISGS jihadists, protection against the risk of the resumption of conflict, and finally, the link made by the groups between disarmament and the implementation of structural reforms. In the long run, the risks of failing to implement the Accord are the division or even the resumption of the conflict. At this stage, armed groups already control the north of the country. Breaking the deadlock entails overcoming the initial uncertainties. Although Bamako is not able to rewrite some of the articles of the Accord that might call into question the unitary status of Mali, it may be possible to enact laws correcting the moot points, provided that the signatory groups accept it. Overcoming this impasse also requires that the former rebels, who belong to the Arab and Tuareg minority groups, agree to give up their weapons in favor of electoral rules.
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Note Afrique contemporaine | 274 | 2 | 2022-12-30 | p. 209-227 | 0002-0478
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