Les naturalistes-collecteurs au service de la science… ou du commerce ? Réflexions sur l’étonnant cas belge (1830-1870) (notice n° 98914)
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Personal name | Diagre, Denis |
Relator term | author |
245 00 - TITLE STATEMENT | |
Title | Les naturalistes-collecteurs au service de la science… ou du commerce ? Réflexions sur l’étonnant cas belge (1830-1870) |
260 ## - PUBLICATION, DISTRIBUTION, ETC. | |
Date of publication, distribution, etc. | 2011.<br/> |
500 ## - GENERAL NOTE | |
General note | 70 |
520 ## - SUMMARY, ETC. | |
Summary, etc. | Dans une Europe réservée sur sa légitimité, sinon hostile, la Belgique nouvellement née (1831) doit se doter des « marqueurs » de la modernité. Parmi ceux-ci, il y a la fondation d’une « science nationale ». Ces pages mettent en relief l’existence d’un « paradoxe belge » qui peut se résumer de la manière suivante : au xixe siècle, en dépit de l’existence d’une horticulture parmi les plus brillantes du monde, et au contraire de ce qui a pu être observé dans d’autres pays, la botanique belge ne s’est que très peu investie dans le champ de la taxonomie tropicale. La privatisation du geste de collecte, dont diverses raisons sont ici envisagées, serait la cause principale de ce phénomène. Par ailleurs, ce texte évoque une autre conséquence possible de cette situation : l’apparition précoce d’une forme de « conscience écologique » au sein du monde horticole, sans équivalent dans la sphère scientifique belge du temps, semble indiquer que cette pensée – une émotion, plutôt – serait née à la faveur du contact du collecteur-naturaliste avec la « Nature » vierge, violée par les colons. |
520 ## - SUMMARY, ETC. | |
Summary, etc. | In a Europe which was reserved, if not hostile, about her legitimacy, the new born Belgium (1831) had to show the marks of modernity, among them the foundation of a « national science ». This essays stresses the existence of a « Belgian paradox » which can be summarized as follows : in the xixth century, in spite of one of the most efficient horticulture in the world and against what can be noticed in other countries, Belgian botany was hardly invested in the field of tropical taxonomy. The privatization of collecting, for which various reasons are envisaged here, could be the main cause of this phenomenon. Our text stresses also another possible consequence of this situation : the precocious rise of an ecological consciousness in the world of horticulture, which has no equivalent in the scientific world of its time, tends to show that this thought, or rather emotion could be born thanks to the contact of the plant hunters with a virgin « Nature » spoiled by the colonists. |
786 0# - DATA SOURCE ENTRY | |
Note | Bulletin d’histoire et d’épistémologie des sciences de la vie | Volume 18 | 2 | 2011-07-01 | p. 131-156 | 1279-7243 |
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