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RésuméDe nombreux médecins exercent d’autres activités que l’exercice habituel en cabinet, ici nommées Activités Médicales Hors Cabinet (AMHC). Le but de notre travail était d’identifier les médecins qui exerçaient ces activités, de répertorier et décrire ces AMHC, ainsi que leurs motivations à les exercer, dans un département de l’Ouest de la France. La population étudiée était celle des médecins généralistes exerçant à titre libéral dans le département. En étaient exclus les médecins à mode d’exercice particulier (MEP). On relevait 329 réponses (53 %). Les hommes déclaraient avoir au moins une AMHC pour 58 % d’entre eux, contre 33 % des femmes. Ces activités vont de la médecine d’établissement à l’enseignement et à l’expertise et sont la plupart du temps sous-tendues par une formation complémentaire. Si elles sont prédominantes chez les plus âgés, elles constituent parfois les prémices d’une reconversion pour les plus âgés. Ces activités sont très diverses et variées tant par l’investissement qu’elles nécessitent que par leur mode de rémunération. L’exercice de ces activités semble autant répondre aux difficultés de l’exercice de la médecine générale qu’être limité par celles-ci ; la pratique de ces activités pourrait être perturbée par l’évolution de la démographie médicale.

It is not unusual for many doctors to perform other activities outside of their regular practice, herewith referred to as Activities Outside Medical Office (AMHC). The aim of our work was to identify physicians who practiced AMHC, record and describe these AMHC, as well as understand GPs’ motivations to pursue them. The study population was composed of general practitioners in private practice in the department, and physicians in a particular exercise mode (MEP) were excluded. The survey covered 661 GPs in a region of western France; 329 responses (53%) were collected. More male doctors than female doctors reported having at least one AMHC (58% of men versus 33% of women). These activities range from practicing medicine in other establishments, to teaching at a medical school, to providing expert consultations and are mostly underpinned by supplementary training. When these AMHC are seen as more prevalent among older doctors, they sometimes constitute the beginning of a career conversion or change of profession for older professionals who no longer wish to have a full time medical practice. These different kinds of AMHC are diverse, both in terms of the level of investment they require and in terms of their various levels of remuneration. The existence and practice of AMHC seem to serve as a response to the difficulties posed to the practice of general medicine while simultaneously being limited by it. The practice of these activities could be disrupted by changes in medical demography.