Quitter la Très Fidèle. Exilés et bannis au temps du séparatisme cubain, 1834-1879
Type de matériel :
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Cette thèse analyse le rôle ambivalent de l’exil politique cubain dans le processus de séparation de Cuba et de l’Espagne au xixe siècle, à l’époque où se définit un mouvement anticolonial dans l’île. Des années 1830 à la fin de la guerre des Dix Ans, quitter Cuba n’est pas toujours synonyme d’aspirations indépendantistes. À l’inverse, le départ peut parfois tempérer les aspirations séparatistes des créoles. Cette étude insiste sur la grande diversité d’un personnel unifié par l’histoire-patrie insulaire et sur les dissonances que l’exil introduit dans le récit patriotique cubain.
This dissertation analyses the ambivalent role of political exile from Cuba at the moment of its separation from Spain in the 19th century, a period during which the anticolonial movement on and off the island solidified. This work contends that from the 1830s to the end of the War of Ten Years, leaving Cuba was not necessarily indicative of a separatist ideology. Rather, in certain instances, departure assuaged such ideologies. This work tracks these exiles in all their diversity, and traces the kinds of dissonance that exile might introduce into the patriotic Cuban narrative, an emphasis often looked over in national histories.
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