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« Un vaccin qui reste quand même à part » : Papillomavirus et vaccination en France

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Introduction : La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) est aujourd’hui peu répandue en France où le taux vaccinal est l’un des plus faibles d’Europe. Pourtant, ce virus est rencontré par 80 % de la population et entraine 3 000 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus par an. Cette vaccination constitue un réel levier d’action, notamment par le biais des médecins généralistes. But de l’étude : L’objectif était de comprendre le faible taux vaccinal en France et de proposer des solutions durables pour augmenter l’adhésion à ce vaccin. Avec une approche qualitative, nous avons documenté les perceptions, réticences et obstacles de seize médecins généralistes en Île de France. Résultats : Le vaccin anti-HPV présente des particularités qui rendent son abord plus délicat auprès de la population. D’abord, parce qu’il touche à l’intimité des patients et ce, dès un très jeune âge. Ensuite, parce qu’il a longtemps été dédié à un public féminin ; l’ouverture de la vaccination aux garçons du même âge entraine donc une modification des discours et une rupture avec son image genrée. Enfin, cette vaccination s’inscrit dans un contexte où l’hésitation vaccinale est marquée en France, avec une circulation rapide d’informations plus ou moins fiables venant souvent mettre en difficulté le corps médical. Conclusions : Les professionnels de santé détiennent un rôle clé pour convaincre et entrainer l’adhésion des patients, et une majorité des médecins reste favorable à cette vaccination. S’appuyer sur un ensemble de professionnels de santé plus large pourrait permettre d’augmenter l’adhésion vaccinale en France.Abrégé : Introduction: Vaccination against the human papillomavirus (HPV) is currently not widespread in France, where the vaccination rate is one of the lowest in Europe. However, this virus is encountered by 80% of the population and causes 3000 new cases of cancer per year. This vaccination constitutes a real lever for action. Purpose of research: Using a qualitative approach (semi-directive interviews), we documented the perceptions, reluctance, and obstacles of sixteen general practitioners in Ile de France. The objective was to understand the low vaccination rate and to propose sustainable solutions to increase adherence to this vaccine. Results: The HPV vaccine is different from other vaccines, which makes it more difficult for the public to understand. Firstly, because it affects the privacy of patients from a very young age. Secondly, because it has long been dedicated to a female public and the opening of vaccination to boys of the same age leads to a change in discourse and a break with its gendered image. Finally, this vaccination is taking place in a context where there is a marked reluctance to vaccinate in France, with a rapid circulation of more or less reliable information that often places the medical profession in difficulty. Conclusions: Health professionals play a key role in convincing and encouraging patients to adhere to the vaccine, and a majority of doctors are still in favor of vaccination. Relying on a wider group of health professionals could help to increase adherence to the vaccine in France.
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Introduction : La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) est aujourd’hui peu répandue en France où le taux vaccinal est l’un des plus faibles d’Europe. Pourtant, ce virus est rencontré par 80 % de la population et entraine 3 000 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus par an. Cette vaccination constitue un réel levier d’action, notamment par le biais des médecins généralistes. But de l’étude : L’objectif était de comprendre le faible taux vaccinal en France et de proposer des solutions durables pour augmenter l’adhésion à ce vaccin. Avec une approche qualitative, nous avons documenté les perceptions, réticences et obstacles de seize médecins généralistes en Île de France. Résultats : Le vaccin anti-HPV présente des particularités qui rendent son abord plus délicat auprès de la population. D’abord, parce qu’il touche à l’intimité des patients et ce, dès un très jeune âge. Ensuite, parce qu’il a longtemps été dédié à un public féminin ; l’ouverture de la vaccination aux garçons du même âge entraine donc une modification des discours et une rupture avec son image genrée. Enfin, cette vaccination s’inscrit dans un contexte où l’hésitation vaccinale est marquée en France, avec une circulation rapide d’informations plus ou moins fiables venant souvent mettre en difficulté le corps médical. Conclusions : Les professionnels de santé détiennent un rôle clé pour convaincre et entrainer l’adhésion des patients, et une majorité des médecins reste favorable à cette vaccination. S’appuyer sur un ensemble de professionnels de santé plus large pourrait permettre d’augmenter l’adhésion vaccinale en France.

Introduction: Vaccination against the human papillomavirus (HPV) is currently not widespread in France, where the vaccination rate is one of the lowest in Europe. However, this virus is encountered by 80% of the population and causes 3000 new cases of cancer per year. This vaccination constitutes a real lever for action. Purpose of research: Using a qualitative approach (semi-directive interviews), we documented the perceptions, reluctance, and obstacles of sixteen general practitioners in Ile de France. The objective was to understand the low vaccination rate and to propose sustainable solutions to increase adherence to this vaccine. Results: The HPV vaccine is different from other vaccines, which makes it more difficult for the public to understand. Firstly, because it affects the privacy of patients from a very young age. Secondly, because it has long been dedicated to a female public and the opening of vaccination to boys of the same age leads to a change in discourse and a break with its gendered image. Finally, this vaccination is taking place in a context where there is a marked reluctance to vaccinate in France, with a rapid circulation of more or less reliable information that often places the medical profession in difficulty. Conclusions: Health professionals play a key role in convincing and encouraging patients to adhere to the vaccine, and a majority of doctors are still in favor of vaccination. Relying on a wider group of health professionals could help to increase adherence to the vaccine in France.

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