Traitement oral de la trypanosomiase humaine africaine : faisabilité dans les communautés du littoral Guinéen
Type de matériel :
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Objectives : To evaluate the feasility of launching the new HATdrug and its use in the three endemic foci of Guinea Methods : An analytical cross-sectional study was conducted to assess the feasibility of their implementation in the foci of Boffa, Dubréka and Forécariah located on the Guinean coast. Results : The results of this study showed that (i) nearly one in three respondents (27.5%) had a good knowledge of the mode of transmission of HAT, (ii) half of the respondents (49.6%) had heard of a new treatment for HAT. Most respondents recognized that it has the advantages of not requiring a lumbar puncture (61.4%) and of being free (38.6%). Almost all respondents would readily accept oral HAT treatment 99.3% and would be willing to take it even at home 98.3%. Many of them would feel less stigmatized by following this treatment. Conclusions : Although the knowledge required, favorable attitude, and practices amenable to adopting this new treatment varied, depending on the study site and level of education, respondents largely indicated that they would adopt this new treatment with confidence.
Objectif : Évaluer la faisabilité du lancement du nouveau médicament contre la THA et son utilisation dans les trois foyers endémiques de Guinée. Méthodologie : Une étude transversale analytique a été réalisée pour évaluer la faisabilité de cette mise en route dans les foyers de Boffa, Dubréka et Forécariah situés sur le littoral Guinéen. Résultats : Les résultats de cette étude ont montré que (i) près d’un répondant sur trois 27,5 % avait une bonne connaissance sur le mode de transmission de la THA, (ii) la moitié des répondants 49,6 % avait entendu parler d’un nouveau traitement de la THA. La grande majorité de répondants reconnaissait qu’il a les avantages de ne pas nécessiter de ponction lombaire 61,4 % et d’être gratuit 38,6 %. Presque tous les répondants accepteraient volontiers un traitement oral de la THA 99,3 % et seraient prêts à le prendre même à domicile 98,3 %. Beaucoup parmi eux se sentiraient moins stigmatisés en suivant ce traitement. Conclusion : Bien que les connaissances requises, l’attitude favorable, et les pratiques disposant à l’adoption de ce nouveau traitement aient été différentes en fonction du site d’étude et du niveau de scolarisation, les répondants ont largement indiqué qu’ils adopteraient ce nouveau traitement avec confiance.
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