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D’un point de vue philosophique, la colère pose trois ordres de problèmes. Quand on s’interroge sur l’articulation des manifestations physiques de la colère et les croyances qui agitent l’esprit, on se pose le problème des causes de la colère. Comment le physique et le psychique peuvent-ils se combiner dans l’éclat de la colère ? Quand on tente de faire le tri entre les bonnes et les mauvaises colères, on se confronte aux raisons de la colère. Il est extrêmement difficile de faire la part entre une bonne et une mauvaise raison de se mettre en colère. Enfin, on peut se demander quelle action avoir face à la colère, que ce soit la nôtre ou celle d’autrui. Faut-il la laisser s’exprimer ? Faut-il la condamner ? Pour répondre à ces trois ordres de questions, l’approche des philosophes stoïciens peut-être utile, même pour les enfants très jeunes.