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RésuméLe présent texte a pour objet d’analyser des pratiques artistiques dans des espaces urbains, caractérisées, curieusement, par le fait de pousser l’art à un seuil au-delà duquel sa condition établie d’« œuvre » perd son sens ou, tout au moins, devient moins importante que d’autres types d’expériences esthétiques. Il s’agit de la mise en œuvre « non artistique » de formes d’occupation et d’utilisation des espaces de la ville par Louise Ganz et Breno Silva, artistes et architectes brésiliens. Les buts en seront d’analyser la construction du sens de ces expressions contemporaines de création avec les espaces urbains et d’examiner ses correspondances avec le processus que Félix Guattari a nommé « réinvestissement subjectif » des espaces urbains.

This text aims to analyze artistic practices in urban spaces characterized, curiously, by the fact of pushing the art to a threshold beyond which its condition established as to “artwork” looses its meaning, or at least, becomes less important than other types of aesthetic experiences. This is the implementation “non-artistic” forms of occupation and use of the urban spaces by Brazilian artists and architects, Louise Ganz et Breno Silva. The goals here is to discuss the construction of the sense of these contemporary expressions of creation with the urban spaces and to examine its correspondences to the process that Felix Guattari has called “subjective reinvestment” of urban spaces.