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Entre autonomie et contrôle : quelle régulation pour les systèmes de gestion des connaissances ?

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2014. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Les systèmes de gestion de connaissances participent de la transformation actuelle des entreprises en organisations post-bureaucratiques et questionnent la problématique de l’autonomie et du contrôle de l’individu. D’une part, ces systèmes permettent d’accroître les marges de manœuvre des acteurs à travers la valorisation de l’auto-organisation, de la transversalité et de l’ajustement mutuel. D’autre part, ces systèmes requièrent et engendrent le contrôle des individus à travers la traçabilité de l’information et le contrôle des flux d’informations informelles. Cependant, l’encadrement et le contrôle de l’autonomie engendré par les systèmes de gestion des connaissances peuvent entraver la libération de l’intelligence collective et aller à l’encontre de la créativité visée. Parallèlement, l’autonomie créée par la mise en place de ces systèmes peut conduire à déstabiliser l’organisation du travail et contrarier les intérêts de l’entreprise au profit d’intérêts particuliers ou de groupes d’acteurs. Comment les entreprises régulent-elles alors la tension entre autonomie et contrôle lors de l’implémentation des systèmes de gestion de connaissances ? L’objectif de cet article est d’aborder cette question en s’appuyant sur une étude de cas menée au sein de la direction des systèmes d’information de l’INFRA/SNCF et un cadre théorique mobilisant la théorie de la régulation de Reynaud. Cette étude contribue aux travaux sur les dynamiques sociales d’appropriation des Systèmes de Gestion des Connaissances dans la lignée des travaux sur l’appropriation socio-politique des SI. En mobilisant la théorie de la régulation pour l’analyse des dynamiques sociales d’appropriation des SGC, ce travail met en avant que l’implémentation des SGC est à l’origine de nouvelles règles de contrôle et d’autonomie. Ces règles peuvent toutefois coexister, se contredire voire bloquer l’action.Abrégé : Knowledge management systems contribute to the emergence of new organizational forms such as post-bureaucratic and decentralized organizations. Hence, these systems affect the control and autonomy of organizational actors. On one side, they enhance horizontal communication and encourage self-organizing and self-managing teams. On the other side, they control organizational actors through tracking and monitoring the informal flow of information. However, controlling actors can constrain collective intelligence and creativity. But simultaneously, the autonomy enhanced through these systems can destabilize the organization and act against its interests. How can organizations regulate the tension between autonomy and control while implementing knowledge management systems ? This paper aims at analyzing this relevant question through conducting a case study within the information systems department of Infra/SNCF and using the regulation theory of Reynaud. By using this theory for analyzing the social appropriation process of knowledge management systems, this research shows that the implementation of such systems leads to new rules of autonomy and control. These rules can however coexist, be contradictory or disable action.
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Les systèmes de gestion de connaissances participent de la transformation actuelle des entreprises en organisations post-bureaucratiques et questionnent la problématique de l’autonomie et du contrôle de l’individu. D’une part, ces systèmes permettent d’accroître les marges de manœuvre des acteurs à travers la valorisation de l’auto-organisation, de la transversalité et de l’ajustement mutuel. D’autre part, ces systèmes requièrent et engendrent le contrôle des individus à travers la traçabilité de l’information et le contrôle des flux d’informations informelles. Cependant, l’encadrement et le contrôle de l’autonomie engendré par les systèmes de gestion des connaissances peuvent entraver la libération de l’intelligence collective et aller à l’encontre de la créativité visée. Parallèlement, l’autonomie créée par la mise en place de ces systèmes peut conduire à déstabiliser l’organisation du travail et contrarier les intérêts de l’entreprise au profit d’intérêts particuliers ou de groupes d’acteurs. Comment les entreprises régulent-elles alors la tension entre autonomie et contrôle lors de l’implémentation des systèmes de gestion de connaissances ? L’objectif de cet article est d’aborder cette question en s’appuyant sur une étude de cas menée au sein de la direction des systèmes d’information de l’INFRA/SNCF et un cadre théorique mobilisant la théorie de la régulation de Reynaud. Cette étude contribue aux travaux sur les dynamiques sociales d’appropriation des Systèmes de Gestion des Connaissances dans la lignée des travaux sur l’appropriation socio-politique des SI. En mobilisant la théorie de la régulation pour l’analyse des dynamiques sociales d’appropriation des SGC, ce travail met en avant que l’implémentation des SGC est à l’origine de nouvelles règles de contrôle et d’autonomie. Ces règles peuvent toutefois coexister, se contredire voire bloquer l’action.

Knowledge management systems contribute to the emergence of new organizational forms such as post-bureaucratic and decentralized organizations. Hence, these systems affect the control and autonomy of organizational actors. On one side, they enhance horizontal communication and encourage self-organizing and self-managing teams. On the other side, they control organizational actors through tracking and monitoring the informal flow of information. However, controlling actors can constrain collective intelligence and creativity. But simultaneously, the autonomy enhanced through these systems can destabilize the organization and act against its interests. How can organizations regulate the tension between autonomy and control while implementing knowledge management systems ? This paper aims at analyzing this relevant question through conducting a case study within the information systems department of Infra/SNCF and using the regulation theory of Reynaud. By using this theory for analyzing the social appropriation process of knowledge management systems, this research shows that the implementation of such systems leads to new rules of autonomy and control. These rules can however coexist, be contradictory or disable action.

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