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Dans cet article, plusieurs phénomènes potentiellement porteurs d’effets négatifs de l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) et leurs interactions sont examinés, à savoir la dépendance au courrier électronique, la surcharge informationnelle et le technostress. Un modèle de recherche est conçu à cet effet et permet de démontrer que la dépendance au courrier électronique entraîne de la surcharge informationnelle, en plus d’être un facteur antécédent de deux générateurs de technostress : la techno-surcharge et la techno-invasion. De surcroît, la surcharge informationnelle a des répercussions perçues comme négatives sur la productivité et l’innovation dues aux TIC, alors que des effets positifs sur ces deux facteurs (techno-eustress) et neutres (non-technostress) peuvent être observés. La prise en compte de l’effet genre et des différences générationnelles entre les utilisateurs permet d’affiner ces résultats et d’approfondir la discussion de leurs implications théoriques et managériales. Notre travail apporte ainsi une contribution significative au courant de recherche émergent sur la face obscure (’dark side’) où des effets positifs, négatifs ou neutres du fait de l’usage TIC peuvent émerger.

In this article, several potentially negative effects of the use of information and communication technologies (ICT) are studied. Some of their interactions are examined, namely the dependence on electronic mail (email), information overload and technostress. A research model is developed for this purpose, demonstrating that email dependence leads to information overload and represents an antecedent factor of two technostress generators: techno-overload and techno-invasion. In addition, information overload has a perceived negative impact on ICT-enabled productivity and ICT-enabled innovation, while positive (techno-eustress), negative (techno-distress) or neutral (no-technostress) effects on these two factors could be observed. These results and their theoretical and managerial implications are discussed and put into perspective with regard to the gender and the generation to which users belong. Our research contributes therefore significantly to the emerging stream of research on the ‘dark side’ where positive, negative or neutral effects of ICT usage could emerge.