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Depuis 2002 et un rapport de la National Science Foundation étatsunienne, les technologies convergentes (nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information, sciences cognitives) ont connu un développement colossal. De nombreux États se sont ainsi dotés de programmes ambitieux visant à approfondir les recherches et à stimuler l’innovation dans les domaines technoscientifiques (en Europe, en Asie, etc.). Face à l’avancée des technosciences a émergé une philosophie promouvant le développement des technologies convergentes pour l’amélioration du corps humain et la manipulation de son environnement : le transhumanisme. C’est aujourd’hui un courant de plus en plus connu, bénéficiant en outre de représentants prestigieux et influents (William Bainbridge, Ray Kurzweil, Aubrey de Grey par exemple). Le présent article vise à sonder l’imaginaire transhumaniste à partir du roman Adrian humain 2.0 de Laurent Alexandre et David Angevin. Nous consacrons notre propos aux implications politiques, sociales et éthiques d’un imaginaire devenu projet de civilisation par l’une des plus grandes firmes du monde : Google.

Since 2002 and a report of the National Science Foundation, the convergent technologies (nanotechnology, biotechnology, technology of information, cognitive sciences) have had a significant development. Many states acquire some ambitious programs permitting to improve the researches and stimulate the innovation in the techno-scientific area (in Europe, Asia, etc.). Face to the upgrading of technoscience, come out a philosophy that endorses the development of convergent technologies to ameliorate the human body and the manipulation of its environment: the transhumanism. Today this is a domain more and more familiar that have the support of prestigious and influents personalities (for example William Bainbridge, Ray Kurzweil, Aubrey de Grey). The article aims to attempt the transhumanist imaginary from the novel Adrian humain 2.0 of Laurent Alexandre and David Angevin. We consecrate our reflexion to the political, social and ethic implications of an imaginary became project of civilization for one of the most important company of the world: Google.