Covid-19 : une crise sous l’emprise des réseaux sociaux
Type de matériel :
41
« La Covid-19 est la première pandémie de l’histoire dans laquelle les réseaux sociaux sont utilisés. » C’est le constat que dresse d’emblée le Dr Sylvie C. Briand, lorsqu’elle observe la façon dont le grand public a été informé depuis le premier cas de coronavirus recensé à Wuhan, en Chine, le 1er décembre 2019. Directrice du département gestion des risques infectieux de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle s’exprimait le 24 novembre 2020 lors de la conférence « Quand l’infodémie santé s’invite dans le débat »1. Twitter, Facebook, LinkedIn, Instagram… tous les réseaux sont concernés. Des réseaux dont l’utilisation a battu des records en France, durant le premier confinement. De prime abord, le Dr C. Briand y voit une avancée : les nouvelles technologies permettent une information instantanée et en continu n’importe où dans le monde, ce qui est un progrès. C’est aussi un pas en avant pour informer en temps réel et permettre à chacun de se protéger, de se mettre en sécurité face à un danger sanitaire. Vivre avec un smartphone, c’est disposer d’une agence de presse dans la poche. Mais la médaille a son revers. Ces outils qui permettent d’être connectés à tous, à tout, partout, tout le temps, sont également ceux qui délivrent de fausses informations et autres théories complotistes.
Réseaux sociaux