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Le Livre des Passages répond à l’insatisfaction de Walter Benjamin envers la forme du livre, tout en remettant en question le concept d’« œuvre » close, à savoir ses exigences d’unité, de linéarité et d’autonomie. Ce projet inachevé devient le lieu d’une expérimentation définissable en tant qu’hypertextuel, en réalisant une convergence avec son objet d’étude : la métropole en tant que plateforme expressive et communicative implique une réinvention de la méthode. Le regard du penseur allemand brise les règles de la tradition académique faisant sien l’œil du medium qui détruit la perspective naturaliste par l’extension photographique de l’œil. Les propriétés médiales de la photographie deviennent une lentille et un diaphragme pour le chercheur, une sorte de regard latéral et poreux sur la multiplicité de la métropole, ou encore une ouverture à l’enregistrement de la différence, une nouvelle façon de vivre et de repenser la réalité.

The Arcades Project responded to Walter Benjamin’s dissatisfaction with the form of the closed “work” and its requirements of unity, linearity, and autonomy. This unfinished project became a place to experiment with an open language that could already be defined as hypertextual, as the object of study itself requires: the metropolis as an expressive and communicative platform implies a reinvention of the method. The German thinker’s gaze shattered the rules of academic tradition by taking on that of the medium, destroying the naturalist perspective through the photographic extension of the eye. The medial properties of photography become a lens and a diaphragm for the researcher, a lateral and porous gaze on the multiplicity of the metropolis, an opening to the recording of difference, a new way of experiencing and thinking about reality.