Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

« Don’t worry, we’re from the Internet » - Anonymous

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2012. Ressources en ligne : Abrégé : Anonymous divise les observateurs. S’il ne fait aucun doute que ce groupe hacktiviste représente une menace de première importance pour les entreprises autant que les Etats, nombre d’experts reconnaissent une ligne politique à l’organisation qui la distinguerait des autres groupes cybercriminels et lui conférerait sinon une légitimité, au minimum une identité à part entière. Il convient de reconnaître que la ligne d’Anonymous, à savoir l’attaque de ceux qui «  portent atteinte à la liberté de l’information, d’expression et à la neutralité du réseau » est globalement respectée, au point que l’organisation a récemment pris ses distances avec Wikileaks dont elle conteste la gouvernance. Pour autant, le mobile d’Anonymous ne les exonère en rien des actes de sabotage dont ils se rendent responsables. Dans cet article, Frédéric Bardeau et Nicolas Danet, co-fondateurs de l’Agence LIMITE et auteurs de Anonymous (FYP Editions, novembre 2011) vont même plus loin en affirmant que «  Anonymous ne pose pas de problèmes de sécurité, qu’ele soit informatique ou nationale » et que le mouvement ne doit pas être considéré à l’aune de la cybercriminalité mais simplement comme la manifestation de la contre-culture connectée. Derrière cette euphémisation qui n’engage que ses auteurs dans cet article publié en « libre propos » se cache une thèse, celle consistant à minimiser la réalité d’une « cyber-guerre » réelle ou à venir, tout du moins à circonscrire celle-ci aux seuls Etats et non aux groupes du type Anonymous. L’organisation serait, toujours sous une forme pour le moins euphémisée, l’incarnation «  un peu débridée de l’éthique hacker ». Ce positionnement éthique tiendrait au fait qu’Anonymous ne détruit pas, contrairement aux crackers, et que ses membres ne s’enrichissent pas personnellement, contrairement aux cyber-criminels. Les auteurs défendent l’idée qu’Anonymous s’inscrirait sur la toile dans la continuité des mouvements sociaux qui fleurissent partout dans le monde ces dernières années (Indignés, Occupy Wall Street, printemps « arabes » et « érable », révoltes chinoises, etc.). Catégoriser Anonymous en « menace criminelle » serait donc une erreur d’appréciation manifeste. Reste que, pour l’heure, l’intrusion informatique et le vol de données sont juridiquement considérés comme telles.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

30

Anonymous divise les observateurs. S’il ne fait aucun doute que ce groupe hacktiviste représente une menace de première importance pour les entreprises autant que les Etats, nombre d’experts reconnaissent une ligne politique à l’organisation qui la distinguerait des autres groupes cybercriminels et lui conférerait sinon une légitimité, au minimum une identité à part entière. Il convient de reconnaître que la ligne d’Anonymous, à savoir l’attaque de ceux qui «  portent atteinte à la liberté de l’information, d’expression et à la neutralité du réseau » est globalement respectée, au point que l’organisation a récemment pris ses distances avec Wikileaks dont elle conteste la gouvernance. Pour autant, le mobile d’Anonymous ne les exonère en rien des actes de sabotage dont ils se rendent responsables. Dans cet article, Frédéric Bardeau et Nicolas Danet, co-fondateurs de l’Agence LIMITE et auteurs de Anonymous (FYP Editions, novembre 2011) vont même plus loin en affirmant que «  Anonymous ne pose pas de problèmes de sécurité, qu’ele soit informatique ou nationale » et que le mouvement ne doit pas être considéré à l’aune de la cybercriminalité mais simplement comme la manifestation de la contre-culture connectée. Derrière cette euphémisation qui n’engage que ses auteurs dans cet article publié en « libre propos » se cache une thèse, celle consistant à minimiser la réalité d’une « cyber-guerre » réelle ou à venir, tout du moins à circonscrire celle-ci aux seuls Etats et non aux groupes du type Anonymous. L’organisation serait, toujours sous une forme pour le moins euphémisée, l’incarnation «  un peu débridée de l’éthique hacker ». Ce positionnement éthique tiendrait au fait qu’Anonymous ne détruit pas, contrairement aux crackers, et que ses membres ne s’enrichissent pas personnellement, contrairement aux cyber-criminels. Les auteurs défendent l’idée qu’Anonymous s’inscrirait sur la toile dans la continuité des mouvements sociaux qui fleurissent partout dans le monde ces dernières années (Indignés, Occupy Wall Street, printemps « arabes » et « érable », révoltes chinoises, etc.). Catégoriser Anonymous en « menace criminelle » serait donc une erreur d’appréciation manifeste. Reste que, pour l’heure, l’intrusion informatique et le vol de données sont juridiquement considérés comme telles.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025