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L’œuvre de Michel Houellebecq est traversée par des « visites », souvent répétitives, dans des centres commerciaux : supérettes, supermarchés ou hypermarchés. Il ne s’agit pas de moments de rupture ou de dégression dans la narration, mais toujours d’une réflexion sur la condition humaine confrontée à la banalité du quotidien, qui impose, entre autres, d’assurer sa subsistance. Une fois encore, n’étant pas à un paradoxe près, Houellebecq porte plutôt un regard bienveillant sur les centres commerciaux en tant que lieux de sociabilité, parfois même en les assimilant à une forme de havre de paix sociale, voire de distinction.

The work of Michel Houellebecq is crossed by “visits”, often repetitive, in shopping centers: mini-markets, supermarkets or hypermarkets. These are not moments of rupture or decline in the narrative, but always a reflection on the human condition confronted with the banality of everyday life, which requires, among other things, ensuring one’s subsistence. Once again, not being far from a paradox, Houellebecq rather takes a benevolent look at shopping centers as places of sociability, sometimes even assimilating them to a form of haven of social peace, or even distinction.