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France in Mali: Punching above its weight in quagmire

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2013. Ressources en ligne : Abrégé : Paris devrait être plus transparent avec les électeurs sur son intervention militaire au Mali. Quelle est la véritable mission dans le pays ? Les électeurs comprennent les coûts probables en trésor et sang français ? Est-ce que Paris a le pouvoir diplomatique pour obtenir les aides suffisantes financières et autres de ses partenaires européens pour les fardeaux de sécurité qu’il entreprend ?Même si la mission est minimale et se limite à stopper les terroristes islamistes au Mali, le succès exige beaucoup plus que d’envoyer temporairement des soldats et d’assurer la sécurité pour les élections. Elle exige de nier définitivement refuge aux terroristes en mettant fin aux animosités tribales et claniques traditionnels grâce à une bonne gouvernance à long terme, de la justice et de la prospérité. Ce sont des taches très difficiles pour la France, ancienne puissance coloniale dont tous les acteurs locaux se méfient, y compris le régime qui a demandé son intervention.Cependant, Paris a déjà dépassé cette minime mission. Le Conseil de Sécurité de l’ONU a demandé à l’armée française d’être le gendarme régional qui traque agressivement les terroristes islamistes dans toute la région. C’est un vaste territoire contenant de nombreux pays mal gouvernés et désespérément pauvres, d’un bout à l’autre du continent africain.Les États-Unis n’ont pas réussi à éradiquer le terrorisme en Irak et en Afghanistan, et cela malgré les multiples par lesquels les ressources américaines dépassent celles de la France, dont le PIB et sa supériorité militaire. De ce fait, Paris pourrait conduire l’électorat français dans un véritable bourbier en essayant de frapper au-dessus de son poids diplomatique et économique au Mali et autres parties de l’Afrique.Ses partenaires européens et les autres intervenants sont réticents. Ils ont promis près de 4 milliards de dollars d’aide pour le Mali mais ils éviteront de mettre des soldats sur le terrain. Washington est le seul partisan enthousiaste de l’anti-terrorisme français en Afrique, mais il préfèrerait ne pas aller au-delà de la logistique et l’espionnage par les drones.Les questions clés pour cette sorte d’anti-terrorisme impliquent la séparation des fanatiques islamistes qui veulent installer les régimes totalitaires de radicaux musulmans locaux qui luttent pour se libérer des dictatures corrompus. Cela nécessite une connaissance intime des cultures locales et attitudes claniques.Il est difficile de savoir si les interventionnistes français modernes possèdent les connaissances et capacités nécessaires. Les liens historiques ne confèrent pas ces compétences car les colonialistes français se tenaient l’écart des cultures et des religions locales. Il est possible que les protégés africains actuels aillent absorber le sang et le trésor français sans se soucier de Paris sur la démocratie inclusive et la bonne gouvernance.Abrégé : Paris should be more transparent with voters about its military intervention in Mali. What is the real mission in Mali? Do voters understand the likely costs in French treasure and blood? Does Paris have the diplomatic power to get sufficient financial and other contributions from its European partners for the burdens of security it is undertaking?Even if the mission is a minimal one of halting Islamic terrorists in Mali, success requires much more than temporarily flying in soldiers and providing security to hold elections. It requires definitively denying safe haven to terrorists by ending traditional tribal and clan enmities through good long-term governance, justice and prosperity. These are very tall orders for France, a former colonial power distrusted by all local players including the government that requested its intervention.However, Paris has already gone beyond this minimal mission. The UN Security Council has asked the French military to be the regional policeman aggressively hunting down Islamic terrorists in the entire neighborhood. That is a vast territory populated by many badly governed and desperately poor countries, from coast to coast of the African continent.The US has not succeeded in stamping out Islamic sectarian terrorism in Iraq and Afghanistan; despite the many multiples by which American resources exceed France, including GDP and military superiority. So Paris may be dragging the French electorate into a quagmire by trying to punch above its diplomatic and economic weight in Mali and elsewhere in Africa.Its European and other partners are reluctant helpers. They have pledged nearly $4 billion in aid for Mali but are not putting soldiers on the ground. Washington is the only enthusiastic supporter of French-led anti-terrorism and counter insurgency in Africa but it is unlikely to go beyond helping with logistics and espionage through drones.The key issues for this kind of anti-terrorism involve separating die-hard Islamic zealots fighting to install Sharia-based totalitarian regimes from local pious Muslims who are rebelling for freedom from corrupt dictatorial governments. This requires intimate knowledge of local cultures and clan attitudes.It is unclear whether modern French interventionists have the necessary knowledge and capabilities. Historical links did not impart such skills because French colonialists stayed at arm’s length from local cultures and religions. It is possible that the current African protégés will soak up French blood and treasure without heeding Paris on inclusive democracy and good governance.
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Paris devrait être plus transparent avec les électeurs sur son intervention militaire au Mali. Quelle est la véritable mission dans le pays ? Les électeurs comprennent les coûts probables en trésor et sang français ? Est-ce que Paris a le pouvoir diplomatique pour obtenir les aides suffisantes financières et autres de ses partenaires européens pour les fardeaux de sécurité qu’il entreprend ?Même si la mission est minimale et se limite à stopper les terroristes islamistes au Mali, le succès exige beaucoup plus que d’envoyer temporairement des soldats et d’assurer la sécurité pour les élections. Elle exige de nier définitivement refuge aux terroristes en mettant fin aux animosités tribales et claniques traditionnels grâce à une bonne gouvernance à long terme, de la justice et de la prospérité. Ce sont des taches très difficiles pour la France, ancienne puissance coloniale dont tous les acteurs locaux se méfient, y compris le régime qui a demandé son intervention.Cependant, Paris a déjà dépassé cette minime mission. Le Conseil de Sécurité de l’ONU a demandé à l’armée française d’être le gendarme régional qui traque agressivement les terroristes islamistes dans toute la région. C’est un vaste territoire contenant de nombreux pays mal gouvernés et désespérément pauvres, d’un bout à l’autre du continent africain.Les États-Unis n’ont pas réussi à éradiquer le terrorisme en Irak et en Afghanistan, et cela malgré les multiples par lesquels les ressources américaines dépassent celles de la France, dont le PIB et sa supériorité militaire. De ce fait, Paris pourrait conduire l’électorat français dans un véritable bourbier en essayant de frapper au-dessus de son poids diplomatique et économique au Mali et autres parties de l’Afrique.Ses partenaires européens et les autres intervenants sont réticents. Ils ont promis près de 4 milliards de dollars d’aide pour le Mali mais ils éviteront de mettre des soldats sur le terrain. Washington est le seul partisan enthousiaste de l’anti-terrorisme français en Afrique, mais il préfèrerait ne pas aller au-delà de la logistique et l’espionnage par les drones.Les questions clés pour cette sorte d’anti-terrorisme impliquent la séparation des fanatiques islamistes qui veulent installer les régimes totalitaires de radicaux musulmans locaux qui luttent pour se libérer des dictatures corrompus. Cela nécessite une connaissance intime des cultures locales et attitudes claniques.Il est difficile de savoir si les interventionnistes français modernes possèdent les connaissances et capacités nécessaires. Les liens historiques ne confèrent pas ces compétences car les colonialistes français se tenaient l’écart des cultures et des religions locales. Il est possible que les protégés africains actuels aillent absorber le sang et le trésor français sans se soucier de Paris sur la démocratie inclusive et la bonne gouvernance.

Paris should be more transparent with voters about its military intervention in Mali. What is the real mission in Mali? Do voters understand the likely costs in French treasure and blood? Does Paris have the diplomatic power to get sufficient financial and other contributions from its European partners for the burdens of security it is undertaking?Even if the mission is a minimal one of halting Islamic terrorists in Mali, success requires much more than temporarily flying in soldiers and providing security to hold elections. It requires definitively denying safe haven to terrorists by ending traditional tribal and clan enmities through good long-term governance, justice and prosperity. These are very tall orders for France, a former colonial power distrusted by all local players including the government that requested its intervention.However, Paris has already gone beyond this minimal mission. The UN Security Council has asked the French military to be the regional policeman aggressively hunting down Islamic terrorists in the entire neighborhood. That is a vast territory populated by many badly governed and desperately poor countries, from coast to coast of the African continent.The US has not succeeded in stamping out Islamic sectarian terrorism in Iraq and Afghanistan; despite the many multiples by which American resources exceed France, including GDP and military superiority. So Paris may be dragging the French electorate into a quagmire by trying to punch above its diplomatic and economic weight in Mali and elsewhere in Africa.Its European and other partners are reluctant helpers. They have pledged nearly $4 billion in aid for Mali but are not putting soldiers on the ground. Washington is the only enthusiastic supporter of French-led anti-terrorism and counter insurgency in Africa but it is unlikely to go beyond helping with logistics and espionage through drones.The key issues for this kind of anti-terrorism involve separating die-hard Islamic zealots fighting to install Sharia-based totalitarian regimes from local pious Muslims who are rebelling for freedom from corrupt dictatorial governments. This requires intimate knowledge of local cultures and clan attitudes.It is unclear whether modern French interventionists have the necessary knowledge and capabilities. Historical links did not impart such skills because French colonialists stayed at arm’s length from local cultures and religions. It is possible that the current African protégés will soak up French blood and treasure without heeding Paris on inclusive democracy and good governance.

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