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Du design bio-inspiré au design systémique : la régénération à l’épreuve des pratiques de design

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Au même titre que le green design et l’ écodesign dans les années 1980, et le sustainable design dans les années 1990 (Madge, 1997), le regenerative design semble être le nouveau concept à mobiliser dans les projets traitant des questions de développement durable et sociétal. Le regain d’intérêt pour ce terme, qui existe pourtant depuis les années 1990, nous pousse à nous demander si son emploi n’est pas qu’un simple effet de mode. Le regenerative design serait-il devenu le nouveau buzzword des années 2020 ? Utilisés dans les domaines de l’agriculture puis de l’urbanisme, les principes régénératifs trouvent leur sens à l’échelle du bâtiment et de la parcelle. Le théoricien John T. Lyle (1994) liste ces principes en proposant de toujours s’inspirer des cycles naturels locaux et de cocréation avec les communautés locales et les habitants. Cependant, il n’existe pas, à notre connaissance, de démonstration claire de l’application de la proposition de la régénération pour la pratique du design, et de questionnement de ses intérêts conceptuels pour le design. Dans cet article, nous questionnerons comment le design, en tant que discipline, peut s’emparer de cet adjectif, qui qualifie les pratiques durables, et en adapter l’usage à sa pratique. Nous définirons ensuite le design régénératif comme une attitude de conception (Manzini, 1991), qui emprunte ses pratiques aux domaines du biodesign (Ginsberg et Chiesa, 2018) et du design systémique (La Roque et al., 2021). Enfin, nous positionnerons les pratiques de design régénératif comme un design des communs et localement situé.Abrégé : As with green design and eco design in the 1980s, and sustainable design in the 1990s (Madge, 1997), regenerative design seems to be the new concept to be mobilised in projects dealing with sustainable and societal development issues. The renewed interest for this term, which has existed since the 1990s, leads us to wonder whether its use is not simply a transitory trend. Has regenerative design become the new buzzword of the 2020s? Used in the field of agriculture and then in urban planning, regenerative principles find their meaning at the building and plot scale. The theorist John T. Lyle (1994) lists these principles, proposing to always draw inspiration from local natural cycles and to co-create with local communities and inhabitants. However, as far as we know, there is no clear demonstration of the application of the regeneration proposition to design practice. In this article we will question how design, as a discipline, can seize and adapt its practice to the use of this new adjective that qualifies sustainable practices. Finally, we will consider regenerative design as a design attitude (Manzini, 1991), which borrows its practices from the fields of biodesign (Ginsberg & Chiesa, 2018), systemic design (La Roque and al., 2021).
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Au même titre que le green design et l’ écodesign dans les années 1980, et le sustainable design dans les années 1990 (Madge, 1997), le regenerative design semble être le nouveau concept à mobiliser dans les projets traitant des questions de développement durable et sociétal. Le regain d’intérêt pour ce terme, qui existe pourtant depuis les années 1990, nous pousse à nous demander si son emploi n’est pas qu’un simple effet de mode. Le regenerative design serait-il devenu le nouveau buzzword des années 2020 ? Utilisés dans les domaines de l’agriculture puis de l’urbanisme, les principes régénératifs trouvent leur sens à l’échelle du bâtiment et de la parcelle. Le théoricien John T. Lyle (1994) liste ces principes en proposant de toujours s’inspirer des cycles naturels locaux et de cocréation avec les communautés locales et les habitants. Cependant, il n’existe pas, à notre connaissance, de démonstration claire de l’application de la proposition de la régénération pour la pratique du design, et de questionnement de ses intérêts conceptuels pour le design. Dans cet article, nous questionnerons comment le design, en tant que discipline, peut s’emparer de cet adjectif, qui qualifie les pratiques durables, et en adapter l’usage à sa pratique. Nous définirons ensuite le design régénératif comme une attitude de conception (Manzini, 1991), qui emprunte ses pratiques aux domaines du biodesign (Ginsberg et Chiesa, 2018) et du design systémique (La Roque et al., 2021). Enfin, nous positionnerons les pratiques de design régénératif comme un design des communs et localement situé.

As with green design and eco design in the 1980s, and sustainable design in the 1990s (Madge, 1997), regenerative design seems to be the new concept to be mobilised in projects dealing with sustainable and societal development issues. The renewed interest for this term, which has existed since the 1990s, leads us to wonder whether its use is not simply a transitory trend. Has regenerative design become the new buzzword of the 2020s? Used in the field of agriculture and then in urban planning, regenerative principles find their meaning at the building and plot scale. The theorist John T. Lyle (1994) lists these principles, proposing to always draw inspiration from local natural cycles and to co-create with local communities and inhabitants. However, as far as we know, there is no clear demonstration of the application of the regeneration proposition to design practice. In this article we will question how design, as a discipline, can seize and adapt its practice to the use of this new adjective that qualifies sustainable practices. Finally, we will consider regenerative design as a design attitude (Manzini, 1991), which borrows its practices from the fields of biodesign (Ginsberg & Chiesa, 2018), systemic design (La Roque and al., 2021).

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