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Les trois structures cliniques – névroses, psychoses et perversions – ne se limitent pas à des tableaux cliniques. Elles posent plutôt des questions existentielles aux êtres parlants qui y sont pris. Ces structures ne se confondent pas. Mais elles peuvent interférer l’une dans l’autre. La perversion peut avoir des répercussions à un moment donné de la vie d’un(e) psychotique, sans qu’on puisse minimiser son incident à un « trait de perversion ». Ce fait observable nous a amené à relire Freud pour savoir ce qui, dans sa théorie, différencie la perversion de la psychose et ce qui les rapproche.

The three clinical structures – neuroses, psychoses and perversions – should not be limited to mere clinical pictures. They rather confront the human beings who are captured in them with existential questions and should not be mixed up. Nevertheless they can interfere with each other. Under certain circumstances, perversion can have serious implications for a psychotic subject. One cannot always minimize these “importations” of perversion into the life of a psychotic as a “feature of perversion”. This observation on a clinical basis led us to reexamine how Freud approached and differentiated the two structures of psychosis and perversion.