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Freud, en son temps, avait fait de la quête du phallus le désir féminin par excellence. Depuis, les femmes se sont battues pour abattre les limites que le patriarcat leur imposait et ont obtenu, ou presque, gain de cause, du moins dans nos sociétés occidentales. Elles sont à plein dans le champ phallique et montrent qu’elles y sont et y réussissent souvent mieux que les hommes. Pourtant la clinique ne témoigne-t-elle pas de la persistance de ce désir et donc de son actualité ?

Freud, in his time, made the quest for the phallus the feminine desire par excellence. Since then, women have fought to break down the limits imposed on them by the patriarchy and have almost succeeded, at least in our Western societies. They are fully in the phallic field, and they show that they are often more successful there than men. Yet doesn’t clinical practice testify to the persistence of this desire and therefore to its topicality?