49

Cette étude a concerné 24 patients adultes, psychotiques chroniques, vivant dans la cité et suivis par une équipe d’hôpital de jour.Leur qualité de vie a été évaluée avec l’aide d’un questionnaire validé « le Profil de Qualité de Vie Subjective » (« PQVS »). La même version de ce questionnaire a été remplie par les patients et leur infirmier référent à deux reprises, à 6 mois d’intervalle. Par ailleurs, le psychiatre de l’unité a rempli parallèlement des questionnaires évaluant la symptomatologie psychiatrique.Les principaux résultats confirment la fiabilité de l’outil utilisé et la faisabilité de ce type d’enquête auprès d’une population de psychotiques chroniques. Il apparaît une cohérence des propos à 6 mois d’écart, une correspondance de point de vue entre le patient et son référent et enfin une moins bonne qualité de vie lorsque la cotation symptomatologique est mauvaise.Ce travail a eu l’intérêt de rendre compte du vécu du patient tel qu’il le rapporte lui-même et tel que le voient les saignants.

This survey concerned 24 adult patients, who are chronic psychotics, living in town and followed by a day hospital team.Their life quality was evaluated with the help of a validated questionnaire, "Subjective Life Quality Profile" ("PQVS"). The same version of this questionnaire was filled in by the patients and their referent nurse, two times, at six month interval. In the meantime, the service psychiatrist also filled in questionnaires, assessing the psychiatric symptomatology. The main results confirm the reliability of the tool used and the feasibility of this type of survey with a population of chronic psychotics. The results are coherent at six month interval, and the points of view correspond between the patient and this referent. Finally the life quality is less good when the symptomatology quotation is bad.The aim of this work was to give an account of the patient’s life, as seen by himself and by the caretakers.