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Cette recherche soutenue par la Confédération helvétique (FNS/CTI) implique dix chercheurs en sciences infirmières et onze services de soins sur deux continents.Dans cette étude scientifique de l’activité soignante menée à partir de la standardisation de la discipline des pratiques de soins et d’assistance, on voit que l’infirmière offre des prestations de service à trois ensembles culturels (bénéficiaires des prestations) qui ne sont pas toujours en synergie. Dans une posture d’intermédiaire culturelle mise en évidence par l’histoire de sa propre discipline depuis le 18e siècle, l’infirmière occupe une place stratégique centrale au cœur du système de santé. L’infirmière ne se borne pas à s’occuper des malades et les théories de soins, censées guider la fonction indépendante du rôle professionnel, sont très souvent réductrices des compétences réclamées pour faire face aux exigences scientifiques de l’activité. L’activité soignante est composée de 14 pratiques indissociables.Les trois activités qui occupent le plus une infirmière dans la journée quel que soit le lieu, sont : la pratique complexe de gestion de l’information, la pratique professionnelle de la relation, la pratique technologique du soin. L’activité soignante ne dépend pas du type d’affection « aiguë » ou « chronique » ou du type d’hôpital « aiguë » ou « spécialisé ».Le rapport scientifique complet de cette recherche (114 pages) est accessible sur le site fribourgeois de la Haute École Spécialisée Santé-Social de Suisse romande (HES-S2), École du personnel soignant de Fribourg : www.fr.ch/eps.