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L’auteur examine dans les premiers siècles de l’Église le rapport au territoire des communautés chrétiennes, entre inscription dans une « maisonnée », et inscription dans les cadres hérités de l’institution civile, cités et provinces. L’exploitation de la documentation épistolaire permet d’analyser le concept de paroikia au IIe et au IIIe siècle, non seulement comme une représentation spirituelle et symbolique de l’existence chrétienne, mais aussi comme une qualification de la communauté chrétienne dans l’espace civil. La paroikia finit par s’individualiser comme une communauté distincte de l’évêque : c’est la communauté des chrétiens d’un lieu.