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À partir du constat que la pastorale des immigrants est un phénomène nouveau dans l’Orthodoxie, l’auteur part de l’exemple de l’Église Orthodoxe roumaine pour étudier ce fait nouveau au regard du droit orthodoxe qui n’établit pas de réel consensus dans l’Église orthodoxe à ce sujet. La question est précise suivant deux situations possibles : soit les migrants arrivent dans un pays où il existe déjà une Église orthodoxe et ils sont accueillis par l’évêque du lieu selon une structure canonique évidente ; soit ils arrivent dans un pays non orthodoxe et il faut donc constituer une éparchie propre sous l’autorité de leur Église-mère. Et ce deuxième cas, évidemment, pose un certain nombre de questions. Le cas des communautés orthodoxes roumaines en diaspora est particulièrement éloquent en ce domaine.