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RésuméL’article retrace, en référence à la Belgique, les débats entre interlocuteurs sociaux autour du thème de la compétitivité structurelle ainsi que la manière dont ils ont intégré cette thématique dans les compromis sociaux et ce, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il se divise en trois parties. La première décrit le premier compromis social qui s’est construit autour de la déclaration commune sur la productivité. La deuxième s’intéresse à la période s’échelonnant de 1970 à 1996 pendant laquelle le compromis social s’est disloqué. Et la dernière partie commence en 1996 avec la loi relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. Elle retrace les tentatives de reconstruction d’un compromis social dans un cadre socio-économique nouveau. Celui-ci est marqué par les défis de la globalisation, du vieillissement de la population, de la cohésion sociale et de la protection de l’environnement.

The article brings to mind, in reference to Belgium, the debates between social interlocutors around the theme of structural competitiveness as well as the way in which they integrated this theme in the social compromises and that, since the end of the Second World War. It is divided into three parts. The first describes the first social compromise which was built around the Joint Declaration on Productivity. The second is interested in the period spreading out of 1970 to 1996 during which the social compromise has been dislocated. And the last part starts in 1996, with the law relating to the promotion of employment and the preventive safeguard of competitiveness. It recalls the attempts at rebuilding of a social compromise within a new socio-economic framework. This last one is marked by the challenges of globalisation, ageing of the population, social cohesion and the environmental protection.