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La définition de la paroisse comme « communauté » a souvent été perçue, depuis le code de 1983, comme un progrès décisif. L’auteur revisite cette notion du triple point de vue de l’histoire, de la théologie, et du droit canonique. Il la confronte à la vieille notion de territoire et en conclut qu’aujourd’hui la référence au territoire subsiste mais sans la crispation de tout couvrir. Elle laisse du jeu entre l’Église et le monde, celui-ci ne devant pas être conquis par celle-là, mais habité – et non pas envahi – de sorte qu’elle y signifie ce qui l’attend, la promesse qui lui est faite, à savoir la réconciliation de l’humanité – en vertu de la grâce, par la Pâque du Christ et la Pentecôte de son Esprit.