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La communicatio in sacris est principalement réglée par le can. 844/ CIC et son canon équivalent dans le CCEO, le can. 671. Ces canons, après avoir rappelé dans leur premier paragraphe le principe d’exclusivité, légifèrent dans les paragraphes qui régissent l’accès aux sacrements de l’Eucharistie, de la pénitence et de l’onction des malades : premièrement par des fidèles catholiques auprès de ministres non catholiques (can. 844, § 2/ CIC et 671, § 2/ CCEO) et deuxièmement par des frères séparés auprès de ministres catholiques (can. 844, § 3 et 4/ CIC, et 671, § 3 et 4/ CCEO). Puisque la communicatio in sacris se situe dans la sphère de l’action œcuménique de l’Église, l’auteur procède en deux étapes : premièrement, il analyse de manière générale ou abstraite la compétence des évêques et des Conférences épiscopales pour élaborer une normativité particulière en la matière et deuxièmement, il se penche sur quelques exemples concrets de telles normes, qui se veulent plutôt des directives pastorales sans être nécessairement des normes de droit particulier dans le sens canonique du terme.