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Widening the body to rubber hands and tools: what’s the difference?

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2010. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Le cerveau représente le corps de différentes manières (par exemple sensorielle, motrice) pour des fins différentes (par exemple se reconnaître, agir dans l’espace). Depuis un siècle maintenant, neuropsychologues, philosophes et neuroscientifiques ont cherché une définition opérationnelle des représentations du corps, proposant un vaste champ de notions distinctes telles que le schéma corporel, l’image corporelle, etc. Les résultats récents sur la possibilité d’incorporer des corps étrangers n’ont fait qu’ajouter à la complexité. En particulier, en raison de leurs effets sensoriels et moteurs, la main en caoutchouc et les outils peuvent être considérés comme tous deux incorporés, c’est-à-dire qu’ils sont traités comme s’ils faisaient partie du corps. Mais à quel point peut-on élargir la représentation de son corps? Quelles sont les contraintes qui régissent l’incorporation d’objets externes? Et s’agit-il des mêmes selon que l’incorporation est motrice (c’est-à-dire objet intégré dans le schéma corporel) ou perceptive (c’est-à-dire object intégré dans l’image corporelle)? Nous confrontons ici deux domaines de recherche trop souvent étudiés isolément afin de mieux comprendre les lois de l’incorporation. En particulier, nous analysons les similitudes et les différences entre l’incorporation d’outils et l’incorporation de mains prosthétiques. En conclusion, nous proposons qu’elles correspondent à deux types d’incorporation distincts, régis par des lois différentes, mais que dans les deux cas, l’incorporation n’est que partielle.Abrégé : The brain represents the body in different ways (e.g. perceptual, motor) for different purposes (recognising oneself, acting in space). Several concepts and even more numerous labels (e.g. body image, body schema) have historically been proposed to define these representations in operational terms. Recent evidence of embodiment of external objects has added complexity to an already quite intricate picture. In particular, because of their perceptual and motor effects, both rubber hands and tools can be conceived as embodied, that is, represented in the brain as if they were parts of one’s own body. But are there any limits to what we can embody? What constraints lay upon embodiment? And are they similar both for motor embodiment (i.e. integration within the body schema) and for perceptual embodiment (i.e. integration within the body image)? Here, we consider the implications emerging from the different, and up-to-now relatively separate research domains of tool use and rubber hand illusion for understanding the rules of embodiment. In particular, we compare what the embodiment of tools and prostheses may or may not have in common. We conclude that in both cases, although for different reasons and with different constraints, embodiment is only partial.
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Le cerveau représente le corps de différentes manières (par exemple sensorielle, motrice) pour des fins différentes (par exemple se reconnaître, agir dans l’espace). Depuis un siècle maintenant, neuropsychologues, philosophes et neuroscientifiques ont cherché une définition opérationnelle des représentations du corps, proposant un vaste champ de notions distinctes telles que le schéma corporel, l’image corporelle, etc. Les résultats récents sur la possibilité d’incorporer des corps étrangers n’ont fait qu’ajouter à la complexité. En particulier, en raison de leurs effets sensoriels et moteurs, la main en caoutchouc et les outils peuvent être considérés comme tous deux incorporés, c’est-à-dire qu’ils sont traités comme s’ils faisaient partie du corps. Mais à quel point peut-on élargir la représentation de son corps? Quelles sont les contraintes qui régissent l’incorporation d’objets externes? Et s’agit-il des mêmes selon que l’incorporation est motrice (c’est-à-dire objet intégré dans le schéma corporel) ou perceptive (c’est-à-dire object intégré dans l’image corporelle)? Nous confrontons ici deux domaines de recherche trop souvent étudiés isolément afin de mieux comprendre les lois de l’incorporation. En particulier, nous analysons les similitudes et les différences entre l’incorporation d’outils et l’incorporation de mains prosthétiques. En conclusion, nous proposons qu’elles correspondent à deux types d’incorporation distincts, régis par des lois différentes, mais que dans les deux cas, l’incorporation n’est que partielle.

The brain represents the body in different ways (e.g. perceptual, motor) for different purposes (recognising oneself, acting in space). Several concepts and even more numerous labels (e.g. body image, body schema) have historically been proposed to define these representations in operational terms. Recent evidence of embodiment of external objects has added complexity to an already quite intricate picture. In particular, because of their perceptual and motor effects, both rubber hands and tools can be conceived as embodied, that is, represented in the brain as if they were parts of one’s own body. But are there any limits to what we can embody? What constraints lay upon embodiment? And are they similar both for motor embodiment (i.e. integration within the body schema) and for perceptual embodiment (i.e. integration within the body image)? Here, we consider the implications emerging from the different, and up-to-now relatively separate research domains of tool use and rubber hand illusion for understanding the rules of embodiment. In particular, we compare what the embodiment of tools and prostheses may or may not have in common. We conclude that in both cases, although for different reasons and with different constraints, embodiment is only partial.

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