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Notre article se propose de montrer la présence de la figure d’Écho dans les Affinités électives. Cette dimension de l’œuvre n’a été jusqu’ici relevée que par les critiques germanophones ; de même, les ouvrages consacrés à Écho dans la littérature ne semblent pas l’avoir remarquée. Le mythe d’Écho n’est pas dans le roman abordé explicitement, au contraire de celui de Narcisse. Cependant, l’onomastique du roman révèle, par des jeux d’acrostiches et de palindromes, tant une présence du mot « Écho » que de la chose écho. La référence à la figure allégorique d’Écho apparaît ainsi comme un des ressorts de l’expression d’une « nature unie », donc d’une vision du monde plus fondée sur des constructions alchimistes d’analogies et de correspondances que sur les Lumières kantiennes ou le Romantisme contemporain.