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Interactions entre textes et images. Les Danses macabres peintes dans les églises en France aux xve–xvie siècles

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2021. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Les représentations de la Danse macabre en peinture murale occupent une place majeure dans l’iconographie macabre de la fin du Moyen Âge. Ces longues suites de personnages religieux et laïcs s’adaptent parfaitement aux vastes surfaces des murs d’églises et des cimetières. La conquête de ces espaces participe à la diffusion du thème dans des contextes différents, qu’ils soient cultuels, funéraires, liturgiques. Le choix des emplacements et les spécificités de chaque ensemble permettent de s’interroger sur la fonction de la Danse macabre au sein de l’édifice, la réception du thème par le spectateur, le rôle des commanditaires, l’utilisation des sources littéraires et le travail des artistes. À partir de la Danse macabre monumentale la plus ancienne connue, celle des Saints-Innocents de Paris (1424–1425), détruite au xviie siècle, d’autres peintures murales en France sont étudiées sous ces différents angles (La Chaise-Dieu, Kernascléden, Josselin, Strasbourg, Kermaria-an-Isquit, La Ferté-Loupière, Meslay-le-Grenet, Preuilly-sur-Claise et Brianny). Textes et images sont indissociables. L’interaction entre l’image et l’écrit s’exprime également par la présence insistante du prédicateur, probable allusion au rôle des Ordres mendiants.Abrégé : The wall paintings of the Dance of Death are an essential part of the macabre iconography in the Late Middle Ages. These extended sequences of religious and lay figures adapt perfectly to the vast surfaces of church and cemetery walls. The judicious use of these decorated areas contributes to the spread of the theme in different contexts, varying between cultic, liturgical, and burial rituals. The choice of locations and the characteristics of each painted programme allow us to question the function of the Dance of Death within the building, the reception of the theme by the spectator, the role of the commissioners, the use of literary sources and the artists’ work. From the earliest known painted Dance of Death, that of the now lost Saints Innocents Cemetery in Paris (1424–1425), other murals in France are discussed under these different aspects (La Chaise-Dieu, Kernascléden, Josselin, Strasbourg, Kermaria-an-Isquit, La Ferté-Loupière, Meslay-le-Grenet, Preuilly-sur-Claise and Brianny). Texts and images are inseparable. The interaction between image and text is also expressed by the insistent presence of the preacher, a probable allusion to the role of the Mendicant orders.
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Les représentations de la Danse macabre en peinture murale occupent une place majeure dans l’iconographie macabre de la fin du Moyen Âge. Ces longues suites de personnages religieux et laïcs s’adaptent parfaitement aux vastes surfaces des murs d’églises et des cimetières. La conquête de ces espaces participe à la diffusion du thème dans des contextes différents, qu’ils soient cultuels, funéraires, liturgiques. Le choix des emplacements et les spécificités de chaque ensemble permettent de s’interroger sur la fonction de la Danse macabre au sein de l’édifice, la réception du thème par le spectateur, le rôle des commanditaires, l’utilisation des sources littéraires et le travail des artistes. À partir de la Danse macabre monumentale la plus ancienne connue, celle des Saints-Innocents de Paris (1424–1425), détruite au xviie siècle, d’autres peintures murales en France sont étudiées sous ces différents angles (La Chaise-Dieu, Kernascléden, Josselin, Strasbourg, Kermaria-an-Isquit, La Ferté-Loupière, Meslay-le-Grenet, Preuilly-sur-Claise et Brianny). Textes et images sont indissociables. L’interaction entre l’image et l’écrit s’exprime également par la présence insistante du prédicateur, probable allusion au rôle des Ordres mendiants.

The wall paintings of the Dance of Death are an essential part of the macabre iconography in the Late Middle Ages. These extended sequences of religious and lay figures adapt perfectly to the vast surfaces of church and cemetery walls. The judicious use of these decorated areas contributes to the spread of the theme in different contexts, varying between cultic, liturgical, and burial rituals. The choice of locations and the characteristics of each painted programme allow us to question the function of the Dance of Death within the building, the reception of the theme by the spectator, the role of the commissioners, the use of literary sources and the artists’ work. From the earliest known painted Dance of Death, that of the now lost Saints Innocents Cemetery in Paris (1424–1425), other murals in France are discussed under these different aspects (La Chaise-Dieu, Kernascléden, Josselin, Strasbourg, Kermaria-an-Isquit, La Ferté-Loupière, Meslay-le-Grenet, Preuilly-sur-Claise and Brianny). Texts and images are inseparable. The interaction between image and text is also expressed by the insistent presence of the preacher, a probable allusion to the role of the Mendicant orders.

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