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Biodiversité, systèmes de gestion traditionnels et paysages culturels

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2008. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméIl existe une relation entre la conservation de la biodiversité et les pratiques culturelles des peuples autochtones et des sociétés traditionnelles liées à l’utilisation du sol et à l’exploitation des ressources naturelles. Pour conserver la biodiversité, nous devons comprendre comment ces cultures interagissent avec les paysages et comment leur action sur les paysages contribue au renouvellement permanent des écosystèmes. Les auteurs de cet article analysent la signification des savoirs et des systèmes de gestion traditionnels et leur influence sur la biodiversité. Ils présentent d’abord une importante pratique écologique traditionnelle : la gestion par succession, notamment sur brûlis. Ils décrivent ensuite, à titre d’exemple, l’exploitation des écosystèmes de la forêt boréale du Nord canadien par les peuples autochtones et notamment par les Anishnaabe (Ojibwa) du Nord-Ouest de l’Ontario. Les pratiques traditionnelles et les paysages culturels de ces autochtones, qui maintiennent la biodiversité dans le temps et dans l’espace, fournissent des exemples de mécanismes respectueux de la biodiversité. Nous devons nous inspirer des systèmes traditionnels pour nous fixer, en matière de conservation, des objectifs plus généraux, compatibles avec les modes de subsistance durable des populations locales. Le prisme des paysages culturels nous permet de comprendre que la poursuite de plusieurs objectifs (la production du bois et des autres produits de la forêt, la constitution de zones protégées, le tourisme) est nécessaire pour gérer durablement la forêt dans des paysages qui conservent leurs qualités patrimoniales et assurent la subsistance de la population locale. L’application d’une définition plus large et plus ouverte de la conservation et la poursuite d’objectifs multiples et interdépendants pourraient contribuer à concilier la subsistance des populations locales et la conservation de la biodiversité.
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RésuméIl existe une relation entre la conservation de la biodiversité et les pratiques culturelles des peuples autochtones et des sociétés traditionnelles liées à l’utilisation du sol et à l’exploitation des ressources naturelles. Pour conserver la biodiversité, nous devons comprendre comment ces cultures interagissent avec les paysages et comment leur action sur les paysages contribue au renouvellement permanent des écosystèmes. Les auteurs de cet article analysent la signification des savoirs et des systèmes de gestion traditionnels et leur influence sur la biodiversité. Ils présentent d’abord une importante pratique écologique traditionnelle : la gestion par succession, notamment sur brûlis. Ils décrivent ensuite, à titre d’exemple, l’exploitation des écosystèmes de la forêt boréale du Nord canadien par les peuples autochtones et notamment par les Anishnaabe (Ojibwa) du Nord-Ouest de l’Ontario. Les pratiques traditionnelles et les paysages culturels de ces autochtones, qui maintiennent la biodiversité dans le temps et dans l’espace, fournissent des exemples de mécanismes respectueux de la biodiversité. Nous devons nous inspirer des systèmes traditionnels pour nous fixer, en matière de conservation, des objectifs plus généraux, compatibles avec les modes de subsistance durable des populations locales. Le prisme des paysages culturels nous permet de comprendre que la poursuite de plusieurs objectifs (la production du bois et des autres produits de la forêt, la constitution de zones protégées, le tourisme) est nécessaire pour gérer durablement la forêt dans des paysages qui conservent leurs qualités patrimoniales et assurent la subsistance de la population locale. L’application d’une définition plus large et plus ouverte de la conservation et la poursuite d’objectifs multiples et interdépendants pourraient contribuer à concilier la subsistance des populations locales et la conservation de la biodiversité.

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