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RésuméL’idée générale de notre argument est de retravailler la définition de l’interaction interpersonnelle pour mettre en exergue ses caractéristiques traditionnellement et historiquement évoquées. Il nous sera possible d’en interroger les nouvelles affordances que les chercheurs auraient pu avoir s’ils avaient eu la vigilance de les repérer comme compléments indispensables au sens global de la « situation ». Ces processus d’émergence recèlent de nouvelles pistes de recherches sur des comportements qui se normalisèrent à la suite des expérimentations ou qui furent à l’origine de fondations de nouvelles « cultures ». Cette réflexion nous conduit à interroger sur les courants principaux que le concept d’interaction a traversé (le dynamisme), transformé (le psychanalytique) ou suscité (l’interactionnisme). Ce travail de recherche rétroactive propose une autre lecture des interactions à la lumière de nouvelles approches communicationnelles.

The general idea of our argument is to rework the notion of interpersonal interaction in order to bring out its traditionally and historically evoked characteristics. It will become possible to investigate affordances that scientists might have had, if they had been aware enough to spot them as indispensable complements to a global sense of the “situation”. These emergence processes contain hidden new lines of research on behaviours that were normalized after these experiments or that resulted in new “cultures”. This reflection leads us to question the main streams that the concept of interaction has crossed (dynamism), transformed (psychoanalytical) or triggered (interactionism). This retroactive research proposes a other reading of “interaction” in light of new communication approaches.