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La théorie littéraire contemporaine s’est construite sur quelques paradoxes et sur un usage de la rhétorique qui laissent incertaines les caractérisations de la représentation littéraire, du statut de l’écriture et du traitement du temps dans les œuvres littéraires. De fait, considérée selon une perspective d’ensemble, cette théorie oscille entre l’identification de la pratique littéraire, au regard des points qui viennent d’être notés, à un vaste jeu réflexif ou à un exercice de déconstruction. On peut contraster et faire dialoguer ces deux pôles de la réflexion. Ce n’est que placer la réflexion sur la littérature dans un exercice fermé sur lui-même. La problématologie — particulièrement Questionnement et historicité de Michel Meyer —, en introduisant une double réflexion — sur le littéral, d’une part, sur le rapport entre assertion et histoire et temporalité —, permet de rompre le cercle de la théorie littéraire contemporaine. Cette rupture acquise, on peut suggérer quelques pas au-delà de cette théorie littéraire contemporaine, en considérant, par exemple, la manière dont l’œuvre littéraire, en s’instituant, institue le réel en altérité et ouvre à une série de questionnements, tant sur le réel que sur elle-même.