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Les relations entreprises-communautés : qu'en pensent les employeurs ?

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2011. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméÀ une certaine époque au Québec, l’entreprise s’implantait sur un territoire en bénéficiant d’une adhésion sociale instantanée puisque la main d’œuvre était constituée du voisinage immédiat. La notion de partie prenante n’existait pas alors et encore moins la consultation de ces parties. L’entreprise œuvrait alors sans vraiment avoir à collaborer sur une base régulière avec les parties prenantes. Ces dernières années, plusieurs facteurs ont pressé les dirigeants d’entreprises à adopter de nouveaux comportements envers leur communauté : la responsabilité légale des administrateurs et dirigeants de gérer avec une diligence raisonnable leurs impacts sur l’environnement, les pressions des citoyens et enfin, au-delà de la loi, leur responsabilité sociale. Certes, au fil des ans, les relations entre entreprises et communautés locales se sont considérablement améliorées : les entreprises ont appris à communiquer, à prendre en compte les besoins des communautés et à être à l’écoute de leurs attentes. Malgré cela, Hélène Lauzon, présidente du Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ), estime qu’il reste encore des points de tension dans les relations entreprises-communautés : la méfiance de la population et des médias envers les projets des entreprises, le pouvoir d’influence des citoyens qui peut nuire au développement économique, la recherche du milieu de vie idyllique par la population et les risques que certaines entreprises perçoivent à communiquer certaines informations à la communauté. Selon la présidente du CPEQ, l’avenir des relations entreprises-communautés dépend de la capacité de la société québécoise à créer un climat de confiance et à bien orchestrer son développement industriel afin de relever les défis actuels et futurs.Abrégé : Company-Community Relations: What Do Employers Think ?In Quebec, it used to be that the company was boss. It would arrive in a city or village and decide everything unilaterally and no one would have any idea what was going on within its walls. Over the past few years, a number of factors have forced company leaders to behave differently toward their community, including the legal duty of companies to manage their impact on the environment with reasonable diligence, pressure from civil society, and, finally, their social responsibilities, beyond the law. There is no doubt that relations between firms and local communities have improved considerably over the years: companies have learned how to communicate, to take into account the needs of the community and to pay attention to their expectations. Despite this, Hélène Lauzon, President of the Quebec Business Council on the Environment (CPEQ), believes that there are still several points of tension in company-community relations: media and citizen distrust of company projects, the substantial influence of citizens and its adverse effect on economic development, citizens’ desire for an idyllic living environment and the risks related to informing the community. According to the president of the CPEQ, the future of company-community relations depends on the capacity of Quebec society to create a climate of trust and to effectively orchestrate its industrial development in order to meet current and future challenges.Abrégé : ResumenEn tiempos pasados, la empresa en Quebec era reina y señora. Llegaba a una ciudad o a una aldea y decidía de todo, unilateralmente, sin que nadie supiese lo que pasaba dentro de sus muros. Sin embargo, durante los últimos años una serie de factores ejercen presiones sobre los ejecutivos para que estos se comporten de manera diferente con su comunidad: la responsabilidad legal de las empresas de manejar con debida diligencia sus impactos ambientales, las presiones ciudadanas y, finalmente, más allá de lo que la ley prescribe, su responsabilidad social. Con los años, las relaciones entre empresas y comunidades se han ido mejorando: las empresas han aprendido a comunicar y tomar en cuenta las necesidades de las comunidades y estar atentas a sus expectativas. A pesar de tales cambios, Hélène Lauzon, presidente del Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) (Consejo patronal del medio ambiente de Quebec), considera que todavía perduran puntos de tensión en las relaciones empresas-comunidades: desconfianza de la población y de los medios de comunicación hacia proyectos empresariales, poder de influencia de los ciudadanos pudiendo perjudicar el desarrollo económico, búsqueda por parte de la población de un medio de vida idílico y riesgos asociados al hecho de informar a la comunidad. La presidente del CPEQ opina que el futuro de las relaciones empresa-comunidad depende de la capacidad de la sociedad quebequense de crear un clima de confianza y de saber organizar su desarrollo industrial de manera a poder responder a los desafíos actuales y futuros.
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RésuméÀ une certaine époque au Québec, l’entreprise s’implantait sur un territoire en bénéficiant d’une adhésion sociale instantanée puisque la main d’œuvre était constituée du voisinage immédiat. La notion de partie prenante n’existait pas alors et encore moins la consultation de ces parties. L’entreprise œuvrait alors sans vraiment avoir à collaborer sur une base régulière avec les parties prenantes. Ces dernières années, plusieurs facteurs ont pressé les dirigeants d’entreprises à adopter de nouveaux comportements envers leur communauté : la responsabilité légale des administrateurs et dirigeants de gérer avec une diligence raisonnable leurs impacts sur l’environnement, les pressions des citoyens et enfin, au-delà de la loi, leur responsabilité sociale. Certes, au fil des ans, les relations entre entreprises et communautés locales se sont considérablement améliorées : les entreprises ont appris à communiquer, à prendre en compte les besoins des communautés et à être à l’écoute de leurs attentes. Malgré cela, Hélène Lauzon, présidente du Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ), estime qu’il reste encore des points de tension dans les relations entreprises-communautés : la méfiance de la population et des médias envers les projets des entreprises, le pouvoir d’influence des citoyens qui peut nuire au développement économique, la recherche du milieu de vie idyllique par la population et les risques que certaines entreprises perçoivent à communiquer certaines informations à la communauté. Selon la présidente du CPEQ, l’avenir des relations entreprises-communautés dépend de la capacité de la société québécoise à créer un climat de confiance et à bien orchestrer son développement industriel afin de relever les défis actuels et futurs.

Company-Community Relations: What Do Employers Think ?In Quebec, it used to be that the company was boss. It would arrive in a city or village and decide everything unilaterally and no one would have any idea what was going on within its walls. Over the past few years, a number of factors have forced company leaders to behave differently toward their community, including the legal duty of companies to manage their impact on the environment with reasonable diligence, pressure from civil society, and, finally, their social responsibilities, beyond the law. There is no doubt that relations between firms and local communities have improved considerably over the years: companies have learned how to communicate, to take into account the needs of the community and to pay attention to their expectations. Despite this, Hélène Lauzon, President of the Quebec Business Council on the Environment (CPEQ), believes that there are still several points of tension in company-community relations: media and citizen distrust of company projects, the substantial influence of citizens and its adverse effect on economic development, citizens’ desire for an idyllic living environment and the risks related to informing the community. According to the president of the CPEQ, the future of company-community relations depends on the capacity of Quebec society to create a climate of trust and to effectively orchestrate its industrial development in order to meet current and future challenges.

ResumenEn tiempos pasados, la empresa en Quebec era reina y señora. Llegaba a una ciudad o a una aldea y decidía de todo, unilateralmente, sin que nadie supiese lo que pasaba dentro de sus muros. Sin embargo, durante los últimos años una serie de factores ejercen presiones sobre los ejecutivos para que estos se comporten de manera diferente con su comunidad: la responsabilidad legal de las empresas de manejar con debida diligencia sus impactos ambientales, las presiones ciudadanas y, finalmente, más allá de lo que la ley prescribe, su responsabilidad social. Con los años, las relaciones entre empresas y comunidades se han ido mejorando: las empresas han aprendido a comunicar y tomar en cuenta las necesidades de las comunidades y estar atentas a sus expectativas. A pesar de tales cambios, Hélène Lauzon, presidente del Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) (Consejo patronal del medio ambiente de Quebec), considera que todavía perduran puntos de tensión en las relaciones empresas-comunidades: desconfianza de la población y de los medios de comunicación hacia proyectos empresariales, poder de influencia de los ciudadanos pudiendo perjudicar el desarrollo económico, búsqueda por parte de la población de un medio de vida idílico y riesgos asociados al hecho de informar a la comunidad. La presidente del CPEQ opina que el futuro de las relaciones empresa-comunidad depende de la capacidad de la sociedad quebequense de crear un clima de confianza y de saber organizar su desarrollo industrial de manera a poder responder a los desafíos actuales y futuros.

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