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De la « Vérité de l’Être » à l’« auto-annihilation du judaïsme »

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : La présente étude entend tracer et analyser le déploiement de « la Vérité de l’Etre » afin de montrer en quoi celui-ci est indissociable, pour Heidegger, de ce qu’il appelle, dans un passage tardif des Cahiers Noirs, l’« auto-annihilation ( Selbstvernichtung) » du judaïsme. Nous montrerons en quoi et pourquoi, chez Heidegger, l’« Histoire » de la « Vérité de l’Etre », en se déployant elle-même, produit aussi un antijudaïsme, indissociable d’un antisémitisme, sans précédent dans l’histoire de la philosophie occidentale. En effet, le judaïsme, pour Heidegger, se voit brutalement exproprié de toute possibilité d’être, et, par conséquent, demeure résolument forclos de l’« Histoire » gréco-allemande de la « Vérité de l’Etre » pour ne séjourner que dans l’« inessentielle » machination et exploitation « indéterminée » du monde. Il nous appartiendra de souligner, depuis le « dispositif » heideggérien de la « Vérité de l’Etre » – un dispositif, contrairement à ce qu’en dit Heidegger, dès plus technique – en quoi le judaïsme se voit condamné à son « auto-annihilation ». C’est ainsi que l’antijudaïsme de Heidegger, inséparable d’un antisémitisme catégorique, est à comprendre depuis sa pensée philosophique elle-même. Ce qui exige de nous une relecture dès plus vigilante, dès plus intransigeante et un questionnement critique circonstancié de cette œuvre et du rapport qu’elle détermine entre l’« Histoire » de la « Vérité de l’Etre » et l’« auto-annihilation » du judaïsme. Ainsi, à aucun moment ne s’agira-t-il, pour nous, de rejeter purement et simplement la pensée philosophique de Heidegger. Car, c’est aussi par une relecture critique de cette même pensée, par une confrontation incessante envers ce qui s’y cache dans ses plis les plus obscurs et douteux, que peuvent aussi se révéler d’inédites possibilités de repenser notre tradition philosophique tout entière en l’ouvrant vers une tout autre histoire de la philosophie – tout autre que celle qui se sera consacrée et déterminée dans et par le « dispositif » heideggérien.
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La présente étude entend tracer et analyser le déploiement de « la Vérité de l’Etre » afin de montrer en quoi celui-ci est indissociable, pour Heidegger, de ce qu’il appelle, dans un passage tardif des Cahiers Noirs, l’« auto-annihilation ( Selbstvernichtung) » du judaïsme. Nous montrerons en quoi et pourquoi, chez Heidegger, l’« Histoire » de la « Vérité de l’Etre », en se déployant elle-même, produit aussi un antijudaïsme, indissociable d’un antisémitisme, sans précédent dans l’histoire de la philosophie occidentale. En effet, le judaïsme, pour Heidegger, se voit brutalement exproprié de toute possibilité d’être, et, par conséquent, demeure résolument forclos de l’« Histoire » gréco-allemande de la « Vérité de l’Etre » pour ne séjourner que dans l’« inessentielle » machination et exploitation « indéterminée » du monde. Il nous appartiendra de souligner, depuis le « dispositif » heideggérien de la « Vérité de l’Etre » – un dispositif, contrairement à ce qu’en dit Heidegger, dès plus technique – en quoi le judaïsme se voit condamné à son « auto-annihilation ». C’est ainsi que l’antijudaïsme de Heidegger, inséparable d’un antisémitisme catégorique, est à comprendre depuis sa pensée philosophique elle-même. Ce qui exige de nous une relecture dès plus vigilante, dès plus intransigeante et un questionnement critique circonstancié de cette œuvre et du rapport qu’elle détermine entre l’« Histoire » de la « Vérité de l’Etre » et l’« auto-annihilation » du judaïsme. Ainsi, à aucun moment ne s’agira-t-il, pour nous, de rejeter purement et simplement la pensée philosophique de Heidegger. Car, c’est aussi par une relecture critique de cette même pensée, par une confrontation incessante envers ce qui s’y cache dans ses plis les plus obscurs et douteux, que peuvent aussi se révéler d’inédites possibilités de repenser notre tradition philosophique tout entière en l’ouvrant vers une tout autre histoire de la philosophie – tout autre que celle qui se sera consacrée et déterminée dans et par le « dispositif » heideggérien.

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