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Background: General practitioners can prescribe adapted physical activity (APA) to patients with chronic diseases. The aim of this study was to assess the expectations and needs of general pratitionners (GPs) in Grand Nancy area with regard to prescribing APA in spa centers. Method: The survey was carried out by means of a self-administered, voluntary and anonymous questionnaire, in digital format (Google Forms®) and sent by e-mail to 50 GPs practicing in the Grand Nancy area. Results: Eighteen GPs (13 men/5 women) with a median age of 56.5 years completed the questionnaire. Ten respondents said they prescribed APA and 12 were aware of the Prescri’mouv APA scheme run by the Grand Est Regional Health Agency. The main reason given by 8 doctors for not prescribing APA was lack of information and the absence of a contact person. Twenty-four pathologies were declared to be the subject of APA prescriptions, 38% of which concerned obesity and/or overweight. Respondents expect the prescription of APA in a spa center) to have relaxing, analgesic and movement-enhancing effects. The main obstacles were the conditions of access to the spa, the cost of treatment and the patient’s reluctance to undergo APA in an aquatic environment. Discussion: The profile of the respondents corresponds to the population of GPs in the Grand Nancy area. This questionnaire survey shows that prescribing APA is a relatively frequent practice for the respondent: the average prescription is four times in the last six months. Obstacles do not relate to the indication for APA as such, but rather to the financial aspects and the time devoted to the activity. The Prescri’mouv system has an economic advantage, as it avoids the patient having to pay for registration and access to a sports facility. The main reasons why prescription sport is not prescribed are a lack of information. The development of an online platform giving GPs easy access to clear, up-to-date information seems necessary. Three quarters of respondents said that hydrotherapy can be indicated for a variety of chronic conditions and at different stages of treatment. The main obstacle is the conditions of access to the facilities. The opening of the Nancy thermal spa center is an opportunity because of its proximity and accessibility for people with reduced mobility. Conclusion: This survey highlights that the prescription of APA is perceived positively by most of the respondents and spa treatment identified as having complementary therapeutic potential. Information, communication and the availability of appropriate infrastructures are essential to promote the prescription of APA in spa centers. This study opened up new perspectives for research to optimize the prescriptions of APA in spa centers into medical practice and explore the long-term effects on health

Contexte : Les médecins généralistes peuvent prescrire de l’activité physique adaptée (APA) à des personnes atteintes d’affection de longue durée. L’objectif de cette étude est d’évaluer les attentes et besoins des médecins généralistes de la métropole du Grand Nancy en ce qui concerne la prescription d’APA en établissement thermal. Méthode : L’enquête a été menée par questionnaire auto-administré, volontaire et anonyme, en version numérique (Google Forms®) et adressée par courrier électronique à 50 médecins généralistes exerçant dans la métropole du Grand Nancy. Résultats : Dix-huit médecins (13 hommes/5 femmes) d’âge médian de 56,5 ans ont répondu au questionnaire. Dix répondants déclaraient prescrire de l’APA, 12 connaissaient le dispositif d’APA Prescri’mouv, porté par l’Agence régionale de santé Grand Est. La raison principale de non-prescription d’APA par 8 médecins est le manque d’information et l’absence d’interlocuteur. Vingt-quatre pathologies sont déclarées être l’objet de prescription d’APA, 38 % concernent l’obésité et/ou le surpoids. Les médecins attendent de la prescription d’APA en établissement thermal des effets relaxants, antalgiques et facilitant le mouvement. Les principaux freins sont les conditions d’accès à l’établissement thermal, le coût de la prise en charge et la réticence du patient à l’APA en milieu aquatique. Discussion : Le profil des répondants correspond à la population des médecins généralistes de la métropole du Grand Nancy. Cette enquête par questionnaire montre que la prescription d’APA est une pratique relativement fréquente des médecins répondants : la moyenne de prescription est de quatre au cours des six derniers mois. Les freins ne portent pas sur l’indication de l’APA en tant que telle, mais plutôt sur les aspects financiers et de temps consacré à l’activité. Le dispositif Prescri’mouv présente un avantage économique, évitant au patient de payer une inscription et l’accès à une structure sportive. Les principales raisons de non-prescription du sport sur ordonnance sont un manque d’informations. Le développement d’une plateforme en ligne permettant aux médecins d’accéder facilement à des informations actualisées et claires apparaît nécessaire. Trois quarts des médecins répondent que l’hydrothérapie peut être indiquée dans diverses pathologies chroniques et à différents moments de la prise en charge. Le principal frein est lié aux conditions d’accès aux structures. L’ouverture de Nancy thermal constitue une opportunité du fait de sa proximité et de son accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Conclusion : Cette enquête montre que la prescription d’APA est perçue positivement par la plupart des médecins répondants et que le traitement thermal est identifié comme ayant un potentiel thérapeutique complémentaire. L’information, la communication et la disponibilité d’infrastructures appropriées sont essentielles pour favoriser la prescription d’APA en établissement thermal. Cette enquête ouvre des perspectives de recherche pour optimiser l’intégration des prescriptions d’APA en établissement thermal dans la pratique médicale et explorer les effets à long terme sur la santé.